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Du 14 au 27 Juillet 2021

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HOSPITALITE
de KOJI FUKADA 
 

Japon, sortie le 26/05/2021, 1h36 - VOST
Avec Kenji Yamauchi, Kanji Furutachi,

Kiki Sugino 

 

 

Le film est sorti en 2010 au Japon et a été primé au Festival international du film de Tokyo.

Au cœur de Tokyo, la famille Kobayashi vit paisiblement de l’imprimerie. Quand un vieil ami de la famille réapparaît, personne ne réalise à quel point il est en train de s’immiscer progressivement dans leur vie… jusqu’à prendre leur place. L'irruption de l'envahissant hôte chamboule les habitudes bien ancrées de la maisonnée.
Dans cette allégorie satirique qui prend un tour de plus en plus extravagant, Hospitalité insuffle un vent d’utopie au sein d’une famille dont la maison finit par abriter un désordre joyeux et festif qui, dans le contexte nippon, confine à l’insurrection.

Kôji Fukada explique que le titre lui a été inspiré par la conférence du philosophe Jacques Derrida, « De l’hospitalité » :  « Il me semblait d’autant plus pertinent que je suis très sensible aux problèmes d’immigration au Japon ces derniers temps ».  
C’est ainsi qu’il décrit le personnage du vagabond Kagawa : « Il  voit dans l’hospitalité un moyen de faire cohabiter ensemble les étrangers, les Japonais, les sans-abris, ou qui que ce soit. Il transforme ainsi la maison des Kobayashi en véritable laboratoire. 

 

Au Japon - rare pays développé à avoir une très faible population immigrée - le climat est tel que les étrangers sont de plus en plus perçus comme responsables de la criminalité du pays.
 

Le réalisateur espère donc une prise de conscience de ses concitoyens : « Si la plupart des gens n’ont probablement pas de haine contre les étrangers, ils ne veulent en revanche pas s’impliquer dans des affaires politiques pour éviter les problèmes. Mais ces gens ordinaires qui ne veulent pas s’impliquer, par leur silence, participent à l’exclusion des étrangers… » 

 

La drôlerie vient ici surtout de ce qui choque la rigidité du corps japonais, socialement entravé, et contrevient à ses rituels domestiques, réglés comme du papier à musique. Le Monde
 

Une fable où l’humour cruel repose autant sur les situations que sur la mise en scène. Jouissif. Le Nouvel Observateur
 

Un homme replié sur sa famille accueille un vieil ami intrusif qui sème une joyeuse pagaille. Une allégorie mordante sur la peur de l’étranger au Japon. Télérama
 

Derrière le rire et le comique de situation, Kôji Fukada dissèque, non sans sarcasme, une société japonaise étouffée par les non-dits et la difficulté à communiquer. Un film résolument drôle. a-Voir-a-Lire

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