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Du 6 au 19 août

LES FILLES DESIR

PRINCIA CAR

France, sortie le 16/07/2025, 1h33

 Hors compétition CANNES 2025

 

Marseille en plein été. À 20 ans, Omar et sa bande, moniteurs de centre aéré et respectés du quartier, classent les filles en deux catégories : « celles qu'on baise et celles qu'on épouse ». Le retour de Carmen, amie d’enfance ex-prostituée, bouleverse et questionne leur équilibre, le rôle de chacun dans le groupe, leur rapport au sexe et à l’amour…

 

Ils ont la vingtaine, un charisme de tous les diables, la peau brune et dorée, le sens de la tchatche. Ils se baignent dans la lumière crue du soleil marseillais, traînent au bord de l’eau ou au pied des tours de leur cité, s’embrouillent ou draguent pour rire dans une fête foraine…

D’abord, Prïncia Car, dont c’est le premier long métrage, semble nous présenter l’une de ces bouillonnantes bandes de potes comme le cinéma en a déjà cueilli beaucoup. Pourtant, dans ce beau film qu’elle a développé sur des années au sein d’un collectif avec ses jeunes interprètes vifs et doués (et codialoguistes), rien ne se passe comme prévu. Omar et les autres s’investissent dans leur boulot de moniteurs, dans un centre aéré, avec une tendresse qui, dès la scène inaugurale, très forte, déjoue les poncifs socio-folkloriques. Ce n’est que le début : la réapparition de Carmen, une copine d’enfance tombée dans la prostitution, va venir déranger les préjugés de ces gaillards qui ne tolèrent qu’une seule fille « bien » dans leur bande, Yasmine, la petite amie d’Omar…

Femme fatale, victime, princesse du caniveau, bonne à marier, maman ou putain : avec beaucoup de finesse, d’une scène forte à l’autre, la réalisatrice observe ses deux héroïnes se libérer peu à peu des caricatures qu’on a conçues pour elles. D’une humanité subtile, le naturalisme du film est magnifié par la photographie aux couleurs chaudes, éclatantes, de Raphaël Vandenbussche, où Marseille — nom féminin — échappe elle aussi aux clichés avec une joyeuse puissance.

 

Un premier film générationnel prometteur avec pour fond narratif, l’invariant de l’amour dans un monde qui a changé.  aVoir-aLire.com

 

Présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, ce premier long métrage vibrant livre la chronique estivale d’un groupe de jeunes marseillais. L’authenticité et l’énergie du film puisent dans la longue histoire de sa réalisatrice avec Marseille et ses habitants. La Croix

 

Dopé par l’énergie et l’authenticité de ses interprètes, le film épate par sa manière de déjouer absolument tous les clichés sur les rapports hommes- femmes chez les jeunes de ces quartiers populaires. Première

 

Dans ce film de territoire géographique (la cité phocéenne), social (les quartiers Nord) et genré, la circulation de la parole et des corps inspirée d’ateliers culturels en milieu défavorisé est mise en place par la jeune cinéaste et filmée avec un vif élan.  L’Obs

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