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Du 20 novembre au 3 décembre 2024

 

VIVRE, MOURIR, RENAITRE

GAEL MOREL

France, sortie le 25/09/2024, 1h49

 

Avec  Lou LamprosVictor BelmondoThéo Christine …

 

Nomination au Festival de Cannes 2024 - Nomination au Festival du Film  Francophone d’Angoulême 2024

 

Emma aime Sammy qui aime Cyril qui l’aime aussi. Ce qui aurait pu être un marivaudage amoureux à la fin du siècle dernier va être dynamité par l’arrivée du sida. Alors qu’ils s’attendaient au pire, la destinée de chaque personnage va prendre un virage inattendu…

 

Sept ans après le très beau « Prendre le large », Gaël Morel revient avec un de ses plus beaux films. Tout son cinéma est éminemment personnel, mais ce long-métrage l’est sans doute un peu plus que les autres : né en 1972, le réalisateur fut contemporain de l’arrivée du sida. Une tragédie qui a fracassé les amours, les libertés fragiles et failli refaire basculer le monde dans une xénophobie homophobe. Avoir traversé cette époque, c’est vivre depuis avec la culpabilité sourde du survivant. Pourquoi les autres et pas soi ? La question taraudait les films de Christophe Honoré (« Aimer, plaire et courir vite ») et de Robin Campillo (« 120 Battements par minute »). Tel un spectre fugace, elle traverse aussi ce drame déchirant. Une femme aime un homme qui l’aime en retour tout en tombant amoureux fou d’un autre homme. Vivre. Les désirs, les pulsions et en mourir, hélas. Cette histoire de « trouple » dit la circulation multiple de la passion. Un enfant naîtra. Point de départ d’une autre histoire, d’une renaissance.

 

La mise en scène de Gaël Morel est impulsive, d’une vitalité érotique et sensuelle, mais également inquiète et entravée. Il rend hommage à ceux qui ont accompagné sa génération : Cyril Collard (l’affiche du film rend hommage à celle des « Nuits fauves ») ou Leos Carax, l’un des premiers à avoir évoqué le virus (« Mauvais sang »). Morel dit cette douleur de n’avoir pas grandi avec ces auteurs partis trop tôt, qui nous ressemblaient (Koltès, Guibert, Lagarce…), et avaient su mettre des mots sur nos identités et nous avaient aidés à nous accepter. Mais « Vivre, mourir, renaître » n’a rien d’un film mausolée. C’est une envolée lyrique et tragique qui regarde le passé pour mieux appréhender le présent, où trois acteurs, à la beauté cristalline et au charisme sublimé, brillent d’une intensité chavirante.

 

Une fille, deux garçons durant les années sida. Les corps et les destins, le bonheur et le malheur : avec Gaël Morel, tout se mêle, et c’est lumineux. Télérama

 

Pour son retour au cinéma, l’acteur-réalisateur Gaël Morel raconte l’histoire d’un amour libre et subtil au sein d’un trio soudainement disloqué par l’arrivée du sida. "Vivre Mourir Renaître" est, à ce jour, certainement son plus beau film. Bande à Part

 

Gaël Morel, qu'on avait découvert jeune acteur dans le très beau récit d'apprentissage d'André Téchiné Les Roseaux sauvages (1994), réussit à son tour un grand film sur la jeunesse, l'amour et le destin. Le Point

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