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Du 4 au 17 décembre 2024

 

DANSER SUR UN VOLCAN

CYRIL ARIS

Liban-Allemagne, sortie le 25/09/2024, 1h27 - VOST

 

 

Après l'explosion au port de Beyrouth du 4 août 2020, une équipe de tournage fait face à un dilemme : affronter le chaos et poursuivre le tournage de leur film documentaire, ou l’abandonner face aux crises qui gagnent le pays. Danser sur un volcan met en évidence la résilience de l’équipe et raconte leur lutte pour continuer à faire du cinéma au milieu d’une ville dévastée…

 

Peut-on faire du cinéma sur un volcan en éruption, créer dans le chaos qu’est devenue Beyrouth depuis l’explosion du 4 août 2020 ? Jeune réalisatrice libanaise, Mounia Akl bouclait les derniers préparatifs de son film «Costa Brava, Lebanon» sur une famille fuyant le brouhaha de la capitale pour s’installer dans un coin de nature préservé. Mais de nouvelles catastrophes se sont accumulées : pandémie de Covid, coupures totales d’électricité, coulées de boues dévastant le décor, crise économique et sociale sans fin.

D’interrogations joyeuses et effervescentes en moments de doute et de désespoir, tout est dilemme : arrêter le tournage ou le poursuivre, ou encore le reporter, quand l’acteur principal palestinien, Saleh Bakri, est bloqué à la douane…

On voit au contraire comment ce projet collectif extirpe chacun des passions tristes qui lui tendent les bras, et c’est une autre vertu de ce documentaire que de montrer la pluralité des tâches et des énergies déployées.

Par le cinéma, il en arrive à ce qui fonde le politique : la nécessité de faire des choses ensemble, qui se mue en envie.

 

"Danser sur un volcan" est un acte d'amour envers le cinéma et ceux qui le font. Positif

 

Un documentaire exemplaire sur la puissance réparatrice du cinéma et la résilience des Libanais. Les Fiches du Cinéma

 

Bien plus qu’un making of, ce journal de bord signé Cyril Aris est intense et bouleversant. L’émotion et l’absurde y convoquent la résilience et la résistance. Primé dans de nombreux festivals, voilà un documentaire sur l’art de (tout) perdre, puis de ressusciter par la création. Télérama

 

C’est dans les détails que « Danser sur un volcan » nous émeut. L’idée que l’art sublime le réel n’est certes pas nouvelle, mais le documentaire enregistre chaque jour de tournage, chaque prise réussie, comme une petite victoire sur la tragédie en cours. Le Monde

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