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DU 28 MAI AU 10 JUIN 2025

FANON

JEAN-CLAUDE BARNY

Canada-Luxembourg-France, sortie le 2/04/2025, 2h 13 - VOST arabe-français  

 

Présenté en compétition officielle au Festival International du Film de Marrakech, en décembre 2024

Frantz Fanon, un psychiatre français originaire de la Martinique vient d’être nommé chef de service à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Ses méthodes contrastent avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation.

Un biopic au cœur de la guerre d’Algérie où se livre un combat au nom de l’Humanité.

 

Fanon est tiré de l’histoire peu connue de Frantz Fanon, un psychiatre et militant anticolonialiste martiniquais, nommé médecin-chef d’une clinique en Algérie en 1953 et renvoyé trois ans plus tard suite à sa collaboration avec le FLN pour l’indépendance du pays.

 

Alors qu’il vivait dans une cité du Val d’Oise à l’adolescence, Jean-Claude Barny, d’origines antillaises, a découvert à la bibliothèque municipale d’Argenteuil toute la littérature afro et militante, comme James BaldwinChester Himes et Frantz Fanon. En lisant Peau noire, masques blancs, il a dit avoir reçu une "sacrée claque". Ce livre lui a permis de ne pas prendre pour modèles ses amis Blancs, mais de se construire une identité propre, qu’il revendique. En grandissant et après avoir réalisé Neg Maron, le cinéaste a voulu faire cesser les préjugés racistes à l’encontre des Antillais et mettre la France face à son passé colonialiste. C’est pour cela que l’histoire de Fanon, qui se déroule en partie en Algérie, collait à cette envie.

 

Porté par l'interprétation élégante de Alexandre Bouyer, Fanon rend accessible la pensée de cet homme d'engagement et parvient à des vérités humaines bouleversantes. CinemaTeaser

 

Le biopic que consacre Jean-Claude Barny, s'impose comme un film essentiel. Pas seulement parce qu'il s'intéresse au grand intellectuel et militant Frantz Fanon mais parce qu'il s'attache aux ressorts intimes de ses combats et engagements. Franceinfo Culture

 

Le portrait est contrasté, dérangeant, passionnant. La preuve que questionner l'Histoire n'est pas l'apanage du cinéma américain. Le Point

 

Un biopic édifiant et passionnant, envisagé comme une authentique tragédie. Les Fiches du Cinéma

 

Avec Fanon, Jean-Claude Barny, connu pour ses films sur la communauté antillaise (Nèg Maron et Le Gang des Antillais), répare enfin cette injustice : Fanon a tout du grand biopic, avec musique orchestrale, reconstitution impressionnante et casting de choix (Déborah François, Olivier Gourmet mais aussi la révélation Alexandre Bouyer dans le rôle éponyme). So Film

 

Si la pensée radicale de Fanon ne trouve pas d’équivalent dans les choix esthétiques de Jean-Claude Barny – narration linéaire, mise en scène classique, musique d’accompagnement parfois trop présente –, la rigueur de l’approche historique ainsi que l’attachement aux textes, largement cités, suffit à soutenir l’intérêt. Cahiers du Cinéma

 

Faisant le choix d’une réalisation épurée, servie d’une photographie et d’un son très maîtrisés, Jean-Claude Barny signe davantage qu’un biopic : une porte d’entrée sur une œuvre culte, d’autant qu’on commémore cette année les 100 ans de la naissance de Frantz Fanon. Rolling Stone

 

Tourné avec des moyens que l’on devine insuffisants, "Fanon" n’est sans doute pas le plus grand film du monde. Mais c’est d’abord un film nécessaire, car la figure de Fanon demeure encore méconnue alors que son apport intellectuel est considérable à la pensée sur la colonisation. Les Inrockuptibles

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