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Du 17 au 30 septembre 2025

YI YI

EDWARD YANG

Taiwan-Japon, sortie 20/09/2000 & reprise le 6/08/2025, 2h53 - VOST

 

1 Nomination Meilleur Film étranger aux César 2001 – Prix de la mise Scène à Cannes 2000 & 1 Nomination à Cannes 2025

 

Ingénieur en informatique âgé d’une quarantaine d’années, père de deux enfants, NJ fait partie de la classe moyenne taïwanaise. Le soir du mariage de son beau-frère, deux événements vont ébranler sa vie : sa belle-mère tombe dans le coma et son ancien amour de jeunesse ressurgit après vingt ans d’absence. C’est l’heure de la remise en question pour NJ : est-il possible de tout quitter et de repartir à zéro ? Sa femme et ses enfants font eux aussi face à de profonds questionnements…

Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas plus beau film cet été. « Yi Yi », c’est la vie. D’une famille de la classe moyenne taïwanaise à l’orée des années 2000, certes, mais qui parle à tous et à chacun. Comme toute vie de famille, cela commence par un mariage et se termine par des obsèques. Entre les deux, Edward Yang regarde vivre et grandir plusieurs de ses membres, les personnages de trois générations dont il relie les tourments existentiels avec une grâce inouïe.

NJ, le père, codirigeant d’une société d’informatique, croise par hasard son amour de jeunesse et se lie d’amitié avec un confrère japonais avec qui il doit faire affaire ; Ting-Ting, sa fille adolescente, se rapproche du fiancé de sa voisine, l’étrange Bouboule (qui n’est même pas gros) ; Yang-Yang, son fils de 8 ans, raillé par son abruti d’instituteur et fasciné par une camarade qui lui fait des misères, trouve dans l’appareil photo que lui a offert NJ un moyen d’explorer ses interrogations d’enfant.

Point d’ancrage de leur chassé-croisé, monté comme une symphonie de l’intime, le coma de la grand-mère, victime d’un malaise lors du mariage, figure, sans jamais que rien ne soit formulé, le poids et la disparition du passé. Chez Yang, l’humain, au cœur de chaque plan, s’exprime par le cadre – flou des reflets en intérieurs, pudeur de la grande ville où l’on se fond.

Prix de la mise en scène à Cannes l’année de la palme d’or pour « Dancer in the Dark » (on ne félicite pas Luc Besson et son jury), « Yi Yi » vient d’être classé 40e meilleur film du XXIe siècle par le « New York Times » derrière « Inglourious Basterds » ou « Call Me by Your Name ».

 La blague ! Dans son remarquable ouvrage « le Cinéma d’Edward Yang » édité par Carlotta en parallèle de cette ressortie avec deux autres films du cinéaste (« Mahjong » et « Confusion chez Confucius »), Jean-Michel Frodon en parle comme d’« une œuvre relativement apaisée qui prend acte du passage du temps, de la volatilité des passions et de la fragilité des humains, sans renier son exigence éthique mais en doutant de savoir d’où juger ou condamner les autres ».

Une œuvre involontairement testamentaire : sept ans plus tard, Edward Yang mourait d’un cancer à 59 ans.

le premier film asiatique qui mette d'accord critique et spectateur. Il a pour cela, l'intelligence et la grâce, la profondeur et la séduction. Nouvel Obs

 

Yi Yi n'est pas seulement le film de la maturité d'un grand cinéaste (...). C'est aussi ce qu'on pourrait appeler un film total, par l'ampleur de son propos, la hauteur de son ambition et la profondeur de son intuition. Le Monde

 

Profond et euphorisant. Télérama

Film admirable (...). Ce qui frappe en premier lieu, c'est la clarté de la réalisation et du scénario qui font se croiser les fils de la narration avec un sens quasi musical. Positif

 

(...) un conte juste, tendre et cruel qui touche à l'essentiel. Magistral. Le Figaro Magazine

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