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AYA
SIMON COULIBALY GILLARD
France-Belgique, sortie le 12/10/2022, 1h31 – VOST      


Le film a été présenté à l'ACID au Festival de Cannes 2021.


Lahou, Côte d'Ivoire. Aya grandit avec insouciance auprès de sa mère. Intimement liée à son île, la jeune fille voit ses repères s'effondrer lorsqu'elle apprend que son paradis est voué à disparaître sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya prend une décision : Lahou est son île, elle ne la quittera pas. Un chemin initiatique s'offre alors à elle, un chemin vers son identité, un chemin vers elle-même…

La situation de Lahou décrite dans le film est tristement réelle : les côtes de cette fine bande de sable, prise entre l’océan et un fleuve, s’érodent peu à peu. On observe directement à Lahou l’effet de la montée des eaux : l’isthme autrefois large de 2 kilomètres ne mesure plus que 200 mètres de large. Le village historique de Lahou s’efface chaque jour un peu plus. "J’ai vu de mes propres yeux un quartier de plus de 150 maisons disparaître. Sur Google Maps, on peut encore voir le quartier d’enfance d’Aya, qui a été englouti depuis la dernière prise de vue, comme tant d’autres avec lui", témoigne le réalisateur.
"Je n’ai pas choisi Aya, c’est la caméra qui l’a choisie", affirme Simon Coulibaly Gillard. Alors qu'il filmait des pêcheurs, Marie-Josée Degny Kokora est apparue dans le fond du cadre.
Le réalisateur se souvient : "L’objectif a été attiré par elle, mutique et découpée dans la lumière. Je l’ai filmée et elle est rentrée dans la caméra." Après avoir cherché dans le village pendant 15 jours le visage de son film, il a réalisé que c'était elle son héroïne : "Nous avons fait des essais ensemble et tout fonctionnait : son espièglerie, son plaisir à jouer, son désir d’être dans le film."
Aya est à la frontière entre le documentaire et la fiction. Simon Coulibaly Gillard s'est nourri de ses acteurs pour écrire son film et leurs personnages. C'est à partir d'eux que s'est construit le film, il s'agit pour le réalisateur de remettre en scène la réalité. "Les personnages deviennent les acteurs de leur propre vie. Le décor, l’environnement, les gestes du quotidien, s’intègrent à une structure narrative simple et solide capable d’accueillir le réel et ses imprévus."
 
Un premier film lumineux. Les Fiches du Cinéma
 

Le réalisateur transforme un fait géologique et climatique réel (le village du Grand-Lahou est en effet mis en péril par l’avancée de l’Atlantique) en une métaphore de la disparition d’un peuple et de traditions séculaires, englouties par la modernité occidentale. Positif
 
La mise en scène filme avec force et sensualité son monde extérieur et intérieur. La dimension documentaire, elle, agit autant comme un supplément d’âme qu’un rappel à l’ordre : ce qui se joue là n’a rien d’un fantasme de cinéaste. Première
 
Dans ce conte d’apprentissage traversé par les conséquences palpables et dramatiques du changement climatique, le réalisateur oscille entre naturalisme et onirisme. Mais c’est toujours avec empathie et tendresse qu’il s’attache à décrire le cheminement de son héroïne solaire, poussée à partir pour finalement grandir. Télérama

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