

Du 23 Juillet au 5 Août
BERLIN, ETE 42 (titre original : In Liebe, Eure Hilde)
ANDREAS DRESEN
Allemagne, sortie le 12/03/2025, 2h04 – VOST
Avec Liv Lisa Fries, Alexander Scheer, Emma Bading, Joannes Hegemann…
En compétition à la 74ème Berlinale 2024.
Berlin, été 42, alors que la guerre fait rage, Hilde rencontre Hans. Elle tombe amoureuse de lui et s’engage à ses côtés dans une lutte clandestine contre les nazis… Le temps d’un été, Hilde vivra l’exaltation d'une jeunesse qui refuse de subir l’Histoire, une jeunesse prête à mourir pour ses idées…
Ce film est fondé sur la courte vie de Hilde Coppi (1909-1943), membre, ainsi que son mari Hans Coppi, du groupe de résistance antinazie de l'Orchestre rouge, d'orientation communiste.
Le scénario de Laila Stieler et l'histoire de Hilde ont profondément ému Andreas Dresen. Ce dernier souhaitait avant tout centrer le récit de son film sur un groupe de jeunes, mais d'une manière contemporaine et poétique. Le réalisateur précise : "La résonance du film aujourd’hui réside dans nos idéaux : défendre nos idées et résister. Il ne faut pas se laisser influencer, mais suivre sa boussole intérieure et ses idéaux. Hilde Coppi n'est pas une activiste politique. Je la décrirais plutôt comme une personne tout à fait normale qui défend ses valeurs."
Andreas Dresen a abordé Berlin, été 42 en évitant tous les stéréotypes et symboles associés à l'époque. Par exemple, il n'y a pas un seul drapeau avec une croix gammée dans le film. Il précise : "On voulait montrer ce qui se cache derrière la façade, tant pour les résistants que pour l'appareil national-socialiste. J'ai grandi en Allemagne de l'Est, où l'on glorifiait les résistants. Ils étaient comme des divinités qui vous donnaient inévitablement l'impression d'être petit, pathétique et lâche."
Avec Berlin, été 42, Andreas Dresen travaille pour la première fois avec la directrice de la photographie Judith Kaufmann. Le cinéaste voulait trouver une vision particulière, plus austère, de l'histoire de Hilde Coppi, tout en laissant une large place à la poésie. Il explique : "Nous ne voulions pas un aspect patiné, mais plutôt rugueux, granuleux et légèrement délavé. Judith a un sens aigu des acteurs et des situations, elle crée des éclairages merveilleux et discrets qui raconte cette histoire avec une intensité que j'ai rarement vue. Nous avons tourné de manière très classique avec une seule caméra, c'était très agréable. C'est peut-être aussi pour cette raison qu’il y a pas mal de plans séquences, sans contrechamp. Il va sans dire que le point de vue d'une femme était également très agréable et utile pour cette histoire."
Le film retrace les derniers jours d’une jeune résistante allemande arrêtée par les nazis. Poignant. Le Figaro
Vous vous disiez : je ne pourrai jamais être aussi héroïque », raconte le réalisateur Andreas Dresen. D'où son parti pris de rendre au contraire ces résistants très humains, de montrer leurs peurs, leurs préoccupations, leurs relations pas toujours faciles. Ce qui fait de Berlin, été 42 un film important. Le Point
Sec, dépouillé de musique et de la moindre affèterie, le film d’Andreas Dresen lévite juste au-dessus de ce qu’il aurait pu être, un film dossier sans âme, son âme de film justement portée par l’étonnante Liv Lisa Fries, qui rend à l’icône résistante, largement célébrée en Allemagne, sa chair et son humanité inquiète, puis dévastée, enfin épouvantée. Dur et beau. Libération
Une œuvre digne, d’un intérêt historique certain, qui confirme la capacité du cinéma allemand à s’emparer d’un travail de mémoire indispensable. avoir–alire
Très intéressant film Historique retraçant l'histoire d'Hilde Coppi une jeune résistante Allemande faisant du groupe appelé Orchestre rouge. Le réalisateur a fait le choix de faire des allers-retours entre le sombre présent et les souvenirs heureux, dispositif que perso j'apprécie ! Pan assez méconnu de l'Histoire le film dresse là le portrait saisissant et bouleversant d’une jeunesse Allemande prête à mourir pour ses idées en luttant contre le National-Socialisme ! avis spectateur