LE COURS DE LA VIE
FREDERIC SOJCHER
France, sortie le 10/05/2023, 1h30

Avec Agnès Jaoui, Jonathan Zaccaï…

Noémie retrouve Vincent, son amour de jeunesse, dans l'école de cinéma dont il est désormais directeur. A travers une masterclass hors norme, elle va apprendre à Vincent et ses élèves que l'art d'écrire un scénario, c'est l'art de vivre passionnément…

C’est un film d’amoureux du cinéma, une humble célébration aux faux airs de cours magistral de cet art(isanat) qui fait de nos vies des fictions. Noémie, célèbre scénariste (Agnès Jaoui), débarque à l’Ensav, école de cinéma toulousaine, pour y dispenser une masterclass sur son métier. Elle y retrouve Vincent, l’amour de ses 20 ans (Jonathan Zaccaï), sous le regard de sa belle-sœur, régisseuse de l’établissement (Géraldine Nakache), et des élèves.
En quelques heures, Noémie et Vincent vont revoir défiler leurs existences - bonheurs et regrets - et nous, spectateurs, en mesurer les vertus dramatiques à l’aune des leçons d’écriture de Noémie.

Le réalisateur, Frédéric Sojcher, est lui-même professeur de cinéma, comme le scénariste, Alain Layrac, qui a féminisé son script très autobiographique pour Agnès Jaoui, formidable dans un rôle qui bruisse d’échos personnels. Les scènes entre elle et Zaccaï et celles des cours, aux pertinentes inflexions psychanalytiques, sont plus réussies que celles, un brin sitcom, avec les jeunes.
D’abord trop grande pour l’image, la musique de Vladimir Cosma aide le récit à prendre son envol, et le film - dont le palpable manque de moyens s’efface à mesure que le charme opère - à se dévoiler.
S’il y est plusieurs fois question de chansons, c’est qu’à la manière d’un tube de variétés son apparente légèreté révèle une acuité propre à cristalliser nos sentiments communs. Le Cours de la vie porte bien son titre : il a la fraîcheur gauche et appliquée de l’étudiant et la mélancolie romanesque du vieux prof passionné.

Ce n’est pas seulement un film sur une masterclass cinématographique que « Le Cours de la vie » compose, mais aussi une masterclass sur la thérapie par la parole et l’art de vivre avec passion. Culturopoing.com

Au fil d’une musique de Vladimir Cosma légère et mélancolique, on savoure une atmosphère de cinéma français au charme éternel. Télérama

Un joli film attachant et sans prétention qui constitue autant une leçon sur le cinéma et l’exercice du scénario, qu’un récit sur les regrets, l’amour et la jeunesse. A Voir-à-Lire.com

Il suffit à Frédéric Sojcher d’une lettre d’adieu jamais ouverte, ou d’une vitre de taxi dans la nuit de la ville rose, pour distiller l’émotion. Transfuge