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Du 9 au 22 août

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LA NUIT DU VERRE D'EAU
CARLOS CHAHINE
Liban-France, sortie le 14/06/2023, 1h23 – VOST

 

Liban, été 1958. Trois sœurs de la bonne société chrétienne sont en villégiature dans la montagne libanaise. La vie tranquille du village est bousculée par les échos d'une révolution grondant à Beyrouth et par l’arrivée de deux estivants français. Mais c'est de l'intérieur de la famille que viendra le bouleversement. L'aînée des sœurs, Layla, mère et épouse parfaite, va ouvrir les yeux sur la société patriarcale qui les tient sous contrôle. Dans le jeune Liban qui rêve d'un âge d'or, une femme peut-elle avoir un autre destin que celui tracé par les hommes ?...Un film qui ose aborder des thématiques toujours actuelles sans sombrer dans une vision trop pesante. Le Liban est filmé sous un angle différent et le réalisateur nous transporte à l’époque où tout s’est joué pour ce pays encore jeune.

On sort de ce film avec plus de connaissances sur le contexte qui a amené le Liban a une telle fracture entre communautés religieuses, sans pour autant avoir eu l’impression de subir une leçon d’histoire.

L’aspect romanesque du récit de cette femme qui tente d’être elle-même est d’autant plus touchant qu’elle symbolise le désir de liberté de toute une génération. On ne s’ennuie à aucun moment et les magnifiques paysages de la vallée sainte nous font voyager et méditer en même temps. Une belle réussite.

 

Le film a beau être classique jusque dans ses références tchékhoviennes et ses élans romanesques, l'apologue féministe lui donne une touche de modernité, en faisant poindre la révolte derrière la séduction des paysages sublimes. Positif

 

Malgré une mise en scène illustrative qui n’honore pas toujours les richesses du scénario, le film de Carlos Chahine, avec sa douceur apparente et en partie mensongère, observe avec sensibilité une époque trouble et décrit un combat vital pour l’émancipation. Marianne

 

Un premier film sincère, signé par un comédien qu’on a vu récemment dans « l’Insulte » et «le Traducteur», qui manque d’audace formelle et se repose sur un scénario trop verrouillé. Il lui aurait fallu plus de nuances, de non-dits et de hors-champ. L’Obs

 

Les amoureux du Liban trouveront du charme à ce film qui fait revivre une atmosphère rétro dans l’arrière-pays, en 1958. Télérama

 

La magnifique lumière qui inonde les paysages et le souffle romanesque qui emporte les héros sont au service de ce premier film. Télé 2 semaines

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