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Du 8 au 21 Février

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VIVRE                     

OLIVIER HERMANUS

GB, sortie le 28/12/2022, 1h42 - VOST

 

1 Nomination à la Mostra de Venise 2022 hors compétition

 

 1953 : Londres panse encore ses plaies après la Seconde Guerre mondiale. Williams, fonctionnaire chevronné, est un rouage impuissant dans le système administratif de la ville qui doit se reconstruire. Il mène une vie morne et sans intérêt, mais tout change lorsqu’on lui diagnostique une maladie grave qui l’oblige à faire le point sur son existence. Rejetant son quotidien banal et routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie…

 

En 1952, Akira Kurosawa signait le beau Vivre sur un terne fonctionnaire des travaux publics qui, se découvrant atteint d’un cancer incurable, sort de sa torpeur et se bat contre l’incurie administrative pour qu’un jardin d’enfants voie le jour dans un quartier miséreux de Tokyo.

 

Ce remake, scénarisé par le romancier Kazuo Ishiguro (Les Vestiges du jour), transpose l’action à Londres et selon le style mélodramatique du cinéma anglais de l’époque. Alors que Kurosawa critiquait la société japonaise d’après-guerre, hypocrite et sans mémoire, Hermanus et Ishiguro en retiennent surtout la dimension morale (Carpe diem, et sois digne de tes valeurs).

Ce Vivre vaut surtout pour le contre-emploi de Bill Nighy (le rocker ringard de Love Actually), déchirant en gentleman guindé à la voix feutrée, confronté au vide de son existence.

 

Un film à la fois subtil et poignant, semé de sourires lumineux, adapté d'un chef-d'œuvre du cinéma japonais. Femme Actuelle

 

D'une délicatesse et d'une intelligence qui forcent l'admiration, ce "Vivre" [est] une splendeur. Cinema Teaser

  

Dans le sillage des grands mélodrames de Douglas Sirk, la bouleversante chronique intimiste d'Oliver Hermanus s'affiche comme un film dépouillé, poignant, tout en non-dits, et dont le spectateur ressort la gorge nouée. Le Figaro

 

Pierre angulaire, magnifiquement anguleuse, de ce grand film contre le froid des sentiments, Bill Nighy s’impose comme un véritable monument britannique : fascinante est sa capacité à provoquer un torrent d’émotions avec une infime lueur d’enfance retrouvée sur son visage de "zombie", ou un minuscule rire qui fait tressauter ses épaules de grand héron décharné. Télérama

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