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Du 5 au 18 Avril

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GOUTTE D’OR
CLEMENT COGITORE
France, sortie le 1er mars 2023, 1h38
Avec Karim Leklou

1 Nomination à la Semaine Internationale de la Critique Cannes 2022
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs


Ramsès, trente-cinq ans, tient un cabinet de voyance à la Goutte d’or à Paris. Habile manipulateur et un peu poète sur les bords, il a mis sur pied un solide commerce de la consolation. L’arrivée d’enfants venus des rues de Tanger, aussi dangereux qu’insaisissables, vient perturber l’équilibre de son commerce et de tout le quartier - jusqu’au jour où Ramsès va avoir une réelle vision…


Bien que son protagoniste Ramsès soit un faux fakir, Clément Cogitore ne voulait pas porter de jugement ni de regard dénonciateur sur lui, d'autant plus qu'il appartient à une communauté marginalisée et précarisée.  
"Le monde des médiums de la Goutte d’or, c’est une petite escroquerie de la misère par des gens qui sont eux-mêmes dans la misère. Un ou deux voyants sont prospères mais globalement, c’est une économie de la survie… »
"Le film est nourri de ma connaissance et de mon amour pour ce quartier, de la manière dont il fait partie de ma vie." Le tournage a eu lieu de Barbès jusqu’à la plaine St Denis, où les classes populaires et moyennes sont chassées de la ville.
Et puis une véritable vision vient hanter le personnage… C’est un film où le fantastique côtoie le social, où le polar coudoie le drame : étrange cocktail qui empoigne le spectateur et laisse un goût intéressant.
Artiste multicarte (danse, opéra, vidéaste), cinéaste à part (Ni le ciel ni la terre), Clément Cogitore bâtit une œuvre forte, hors des sentiers battus.


Un film impressionnant de bout en bout. Première

Le réalisateur nimbe la dureté de « Goutte d’Or » d’une beauté onirique, tandis que l’excellent Karim Leklou, tout en opacité, colère et cynisme rentrés, troque la tristesse mesquine de son personnage contre la possibilité d’un émerveillement. Un rai de lumière dans les ténèbres. Télérama

Il faudra voir ce beau film, hanté par un Karim Leklou qui se révèle à son propre talent, pour comprendre que Ramsès partage avec les ensauvagés l’inconsolable rupture du lien avec le monde des pères. Le Monde

On pense à Pasolini, Visconti et aux cinéastes du nouveau réalisme italien qui ont filmé Rome en mutation. Le Point

Captivant et déroutant. Ouest France
 

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