LES VIEUX
Documentaire de CLAUS DREXEL
France, sortie le 24/04/2024, 1h36

Ils sont de toutes origines et ont vécu près d’un siècle. Ils ont traversé les bouleversements de l’histoire. Ils sont drôles, émouvants, rebelles. Ils nous surprennent et nous émerveillent. Pourtant, on entend rarement leur voix. Ce film est une invitation au voyage, à travers la France, à leur rencontre : les Vieux…

C’est avec humilité que Claus Drexel introduit son nouveau long métrage : « Au début des années 2020, nous sommes partis sur les routes de France pour écouter ceux qu’on appelle les “Vieux”. ».
Le documentariste allemand croise ici les portraits de divers octogénaires, témoins des tumultes de notre histoire récente. Mémoriel, politique et émouvant. 
Pour son quatrième documentaire après Au bord du monde, America et Au cœur du bois, le réalisateur a choisi une mise en scène dépouillée : sa caméra fixe s’invite chez des personnes âgées qui n’ont d’autre point commun que d’avoir vécu assez de choses pour les raconter. D’origines et de classes sociales diverses, ils se retrouvent tous dans leur canapé et parlent de la solitude, de la guerre, de la mort ou encore de l’âge avec tendresse et sincérité.
Parfois, la qualité majeure d’un film est incidemment formulée par l’un de ses personnages : une dame très âgée parmi d’autres fait l’éloge de la diversité du vivant, prenant l’exemple d’un pré et de ses innombrables variétés de fleurs. Un même constat s’impose à l’endroit de ces « vieux » auxquels le réalisateur Claus Drexel donne la parole. Leur âge (plus de 80 ans) mis à part, elles et ils reflètent des situations si disparates, expriment des points de vue si contrastés qu’ils font exploser la catégorie sociale supposée les définir.

Autant de discours qui nous guident dans un voyage à travers la France au fil du siècle dernier.

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Une grande force du film consiste à montrer comme rarement la coexistence impérieuse de tous les âges dans la fin de vie. Cela sur les visages et les corps autant que derrière les mots. Télérama

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Drôle, étonnant et touchant, « Les Vieux » force l’émerveillement le temps d’écouter ces histoires individuelles qui tissent une histoire commune. Première

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La caméra ne s'attarde jamais. Les rencontres sont furtives. En allant de-ci de-là, on se perd un peu en chemin, on se disperse, on ne s'attache pas. Le Dauphiné Libéré

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Si simple soit-il, ce dispositif frontal accouche, par touches impressionnistes, d’une vibrante comédie humaine qui parle du grand âge et des moments forts d’une vie. Le Monde