Du 9 au 22 octobre 2024
TATAMI
ZAR AMIR EBRAHIMI & GUY NATTIV
Géorgie-USA, sortie le 4/09/2024, 1h43 - VOST
1 Nomination à La Mostra de Venise 2023
Une judokate iranienne, Leila, et son entraîneuse se rendent aux Championnats du monde de judo avec l'intention de ramener à l'Iran sa première médaille d'or. Mais au cours de la compétition, elles reçoivent un ultimatum de la République islamique ordonnant à Leila de simuler une blessure et d’abandonner, pour éviter une possible confrontation avec une athlète israélienne. Sa liberté et celle de sa famille étant en jeu, Leila se retrouve face à un dilemme : se plier au régime iranien, comme l'implore son entraîneuse, ou se battre pour réaliser son rêve…
A Tbilissi, en Géorgie, la tête de proue de l’équipe iranienne, Leila Hosseini est coachée par Maryam Ghanbari, une ex-compétitrice qui a dû abandonner les combats au prétexte d’une blessure. D’une autre trempe, Leila Hosseini passe les premiers tours haut la main avant que la fédération iranienne lui ordonne de déclarer forfait pour ne pas avoir à affronter la judoka israélienne, autre favorite bien lancée dans la course. Leila refuse et, lâchée par Maryam Ghanbari, fait face à elle-même. Sous une pression grandissante, menacée de toutes parts et tiraillée entre son ambition, sa dignité et la peur pour ses proches restés au pays – dont son mari et leur jeune fils –, jusqu’où tiendra-t-elle ?
Tatami s’inspire de nombreux cas de sportives iraniennes empêchées et poussées à bout par le régime des mollahs, au point d’avoir dû choisir entre leur vie et leur patrie. La survie en Iran pour les esprits libres est un sport de combat, une bataille contre l’absurdité propre à rendre fou.
L’actrice Zar Amir, interprète de Maryam et coréalisatrice du film, en sait quelque chose : elle a fui son pays en 2008 pour échapper à des années de prison après avoir vu sa carrière détruite à cause d’une vidéo intime diffusée contre son gré.
Son association à un Israélien - Guy Nattiv - pour signer ce film, prolonge le propos et l’affront adressé à l’abominable théocratie iranienne dont Tatami illustre les pernicieuses méthodes avec une efficacité toute cinématographique.
« Aux Jeux olympiques de Paris, j'ai été bouleversée par ces deux championnes iraniennes de taekwondo qui, après la finale, se sont enlacées sur le podium : Nahid Kiani, médaille d'argent pour l'Iran, et son amie, Kimia Alizadeh, médaille de bronze pour son pays d'exil, la Bulgarie, après avoir quitté l'Iran il y a quatre ans. Ce geste dit tout de la souffrance et de la lutte des athlètes iraniens sous l'emprise du régime religieux. »
Ainsi parle – en excellent français – Zar Amir Ebrahimi, née à Téhéran il y a 43 ans -, et qui voit dans cette
image historique un parallèle avec son nouveau film, Tatami.
Un thriller renversant. L’Humanité
Une ode poignante au courage et à la liberté. Le Journal du Dimanche
Sous couvert de film sportif, « Tatami » s’adonne ici à la critique frénétique du régime autoritaire iranien, en veillant à montrer deux réactions aux événements sans jamais apporter de jugement, ni sur l’une, ni sur l’autre. Le duel est omniprésent, nous agrippe pour ne jamais nous lâcher. Première
A travers une compétition internationale de judo, Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv signent un film original et captivant sur la violence du régime iranien et le douloureux chemin vers l'exil. Les Echos
Un film singulier et tendu sur l’exigence de liberté. Télérama