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Du 5 au 18 février 2025

HIVER A SOKCHO

KOYA KAMURA

France-Corée du Sud, sortie le 8/01/2025, 1h45 - VOST

Prix Fondation Gan  pour le Cinéma 2022

A Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud, Soo-Ha, 23 ans, mène une vie routinière entre ses visites à sa mère, marchande de poissons, et sa relation avec son petit ami, Jun-oh. L’arrivée d’un Français, Yan Kerrand, dans la petite pension dans laquelle Soo-Ha travaille, réveille en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien. Tandis que l’hiver engourdit la ville, Soo-Ha et Yan Kerrand vont s’observer, se jauger, tenter de communiquer avec leurs propres moyens et tisser un lien fragile.

Dans une Corée engourdie par le froid, deux solitudes se rencontrent. Un célèbre artiste dessinateur venu de Paris pose ses valises dans une petite auberge près de la frontière entre les deux Corées. Sur place, une jeune femme née d’un père français lui sert de guide.

Ce premier film, douce chronique pleine de mélancolie, investit le thème de la rupture géographique et familiale. Pas de sociologie du divorce, aucun drame dans ce superbe premier film délicat mais nullement fragile, adaptation du roman éponyme d’Elisa Shua Dusapin, narrant en creux sans jamais les résoudre les questions de paternité et de retrouvailles qui sous-tendent le récit. Dans ce non-dit se glissent des possibilités et des frustrations dont se nourrit la mise en scène.

Ce film sensoriel s’accroche aux gestes (il peint, elle cuisine) pour faire le lien entre les deux personnages, et le bruit étouffé des pas sur la neige fait écho à la pudeur d’un homme aspiré par son art et sa mélancolie (Roschdy Zem, immense), et d’une jeune femme (Bella Kim) appliquée à se réconcilier avec une figure paternelle défaillante.

Koya Kamura dresse un portrait exquis et doux-amer d’une jeune Coréenne en quête de ses racines et de son identité, entre France et Corée du Sud. Les Fiches du Cinéma

Un premier film à la délicatesse d’un haïku. Télérama

Ce récit infiniment gracieux d'un accomplissement de soi nous ouvre aussi les portes d'une Corée intime et sensorielle, loin des clichés touristiques. Télé 7 jours

Tendre par la douceur de son héroïne, ce cruel portrait d’une jeune fille qui se sent abandonnée, malgré l’attention de sa mère, vire au drame intimiste dont les sursauts se retrouvent étouffés par la tranquillité des paysages enneigés et l’attitude un peu abrupte de l’étranger. Abus de Ciné

Heureusement, « Un hiver à Sokcho » complexifie cette rencontre entre « deux personnes que tout oppose » (pour reprendre la formule consacrée) en maintenant une part d’ambiguïté dans leur relation. Critikat.com

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