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ARMAGGEDON TIME
JAMES GRAY
USA, sortie le 22 /11/2022, 1 h 55 – VOST
 

7 Nominations au Festival de Cannes
1 Nomination au Festival américain de Deauville 2022


L’histoire très personnelle du passage à l’âge adulte d’un garçon du Queens dans les années 80, mêlée à l’évocation de la force de la famille et de la quête générationnelle du rêve américain…
James Gray se raconte. Le voilà en 1980, l’année de ses 11 ans, quand il quitta le collège public pour intégrer une école privée de Manhattan, tenue par le clan Trump. Un sacrifice financier pour ses parents, modestes juifs du Queens, inquiets de le voir faire les quatre cents coups avec un camarade de classe noir et d’affirmer avec l’insolence de son âge qu’il sera « un artiste célèbre ». 1980, c’est aussi la mort des deux héros de son enfance : John Lennon et son grand-père, un immigré ashkénaze, rescapé des pogroms d’Odessa. Que devenir sans ces boussoles ? La faillite du rêve américain, le déterminisme social, les ravages de l’élite conservatrice pour la démocratie… Armageddon Time en affiche les stigmates. Tout y est vu à travers le regard de l’enfant qu’était Gray, renommé Paul Graff, mais avec le recul baigné de nostalgie de l’homme qu’il est. Voiles de pudeur sur des souvenirs que le réalisateur de Two Lovers s’applique autant que possible à ne pas dénaturer. Plus on est personnel, honnête vis-à-vis de ses échecs – Gray rêvait alors de devenir peintre –, plus on touche à l’universel. Plus on est historique, plus on parle d’aujourd’hui. A l’élection de Reagan, à la peur du nucléaire et au racisme endémique, Gray oppose la mixité sociale, l’ouverture d’esprit par l’art, le métissage culturel (on entend le reggae des Clash, l’éclosion du rap par le disco) : sans angélisme, dans un drame feutré, comme murmuré à l’oreille du spectateur et peuplé d’acteurs admirables. Où, sublime détail, la respiration d’un grand-père mourant devient le souffle du vent à son enterrement. A chacun de rendre l’air respirable à ceux qui lui succéderont…


Voilà donc le film le plus sincère et abouti de James Gray. Le réalisateur invite son spectateur-  avec une histoire a priori simple - à penser la tolérance et le progrès social. A Voir-à-lire.com

Poignant, pathétique même, Armageddon Time l’est, mais dans une tradition du mélodrame où le réalisme se teinte d’un peu de merveilleux. C’est en romantique déchiré et déchirant que James Gray a filmé le monde enfui de sa jeunesse. Télérama

James Gray filme la sortie de l’enfance comme la perte de l’innocence. Il n’est pas le premier, mais on y croit fort grâce à Banks Repeta, jeune acteur surdoué. Le Dauphiné Libéré

La mise en scène de James Gray, équilibrée entre l’insouciance de l’enfant et la gravité du citoyen, dit l’impuissance mélancolique de son auteur (…) Une réussite. La Septième Obsession

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