top of page
Retour.png
JARDIN D ETE.jpg

Du 23 Juillet au 5 Août

                                       JARDIN D'ETE                                      

SHINJI SÔMAI

Japon, 1994-ressorti le 04/06/2025, 1h53 – VOST

 

Pendant leurs grandes vacances, dans un Kobe écrasé de chaleur, trois jeunes amis en mal d’aventures se questionnent sur la mort et se passionnent pour le jardin abandonné d’un ermite qui les fascine. Petit à petit, les trois garçons et le vieil homme se lient d'amitié. Ils se mettent en tête de rénover sa maison qui va devenir leur terrain de jeu et d’apprentissage le temps d’un été inoubliable…

 

On ne remerciera jamais assez le distributeur Survivance de permettre la (re)découverte des films de Shinji Sômai (Déménagement, Typhoon Club), dont la mort en 2001, à 53 ans, a fauché un homme et une carrière déterminants pour le cinéma japonais.

Hirokazu Kore-Eda (Une affaire de famille) ne jure que par lui.  Ryusuke Hamaguchi, (Drive My Car) et Kiyoshi Kurosawa (Cure) le citent pour référence.

La grande affaire de Sômai, c’est l’enfance qu’il filme comme nul autre, corrélée aux angoisses adultes.

Dans Jardin d’été, trois inséparables garçonnets de 10 ans – un gros, un maigre et un petit à lunettes –, fascinés par la mort, passent leurs vacances d’été à espionner un vieillard reclus dans sa maisonnette avec jardin pour l’observer décrépir.

Ce dernier a vite fait de leur confier ses tâches domestiques et tandis qu’en désherbant et ensemençant les gamins redonnent des couleurs au lieu et à son propriétaire, son passé ressurgit.

 

Tout est lumière, chaleurs et intempéries chez Sômai, adepte de plans-séquences organiques et d’images chatoyantes, expressions d’une douceur de vivre et d’une légèreté enfantines rattrapées par les blessures de chacun.

Il fait bon fréquenter ce Jardin d’été quand bien même la fébrilité de l’existence et le souvenir des morts en habitent chaque recoin.

 

Le film est peut-être le plus bouleversant de Sômai.  Cahiers du Cinéma

 

Réservoir des âmes, source d’émerveillement, c’est de lui que jaillit aussi l’ultime élan de poésie du film, le plaçant in extremis sous les auspices du conte. Ces contes qui, depuis les territoires de l’enfance, nous apprennent à apprivoiser la mort. Le Monde

 

Dans un splendide film restauré en 4K plus de trente ans après sa sortie, le cinéaste japonais injustement méconnu sonde avec délicatesse la curiosité morbide de trois gamins. Libération

 

Chaque geste semble saisi dans son élan le plus vrai, grâce à une direction miraculeuse des jeunes acteurs à la Kore-eda, comme si le cinéaste s’était fondu dans leur été. Jardin d’été est autant une ode à l’insouciance de la jeunesse qu’à la sagesse des aînés. So Film

Sômai filme avec une légèreté enchanteresse et des couleurs folles l’histoire simple, grave et joyeuse de trois mouflets aventureux, d’un vieux bonhomme taciturne, et de papillons qui ressuscitent. Les Fiches du Cinéma

bottom of page