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Du 26 juillet au 8 août

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VOYAGE EN ITALIE
SOPHIE LETOURNEUR
France, sortie le 29/03/2023, 1h31

Une escapade romantique peut-elle raviver la flamme dans un couple ? Elle a réussi à le convaincre de partir quelques jours sans enfants. Ce sera là où il a envie, sauf en Italie : il y est déjà allé avec toutes ses ex... L'Espagne ?  Les sentiers de l'Aubrac ? Ce sera finalement la Sicile – car selon lui, « c'est pas tout à fait l'Italie »…

C’est l’heure de partir pour l’été. Ce sera donc la Sicile en guise de compromis.

Une fois rentrés, ils se remémorent leurs congés. Les souvenirs diffèrent, se complètent et retrouvent leur chronologie précise.

Après l’excellent mais plus sombre Enorme, Sophie Letourneur poursuit sa psychanalyse du couple en adoptant un ton plus léger, moins névrotique. Encore que… Voyages en Italie est un précipité narquois de la vie à deux avec ses malentendus, sa tendresse maladroite et ses impatiences.

Un récit dans le récit qui, par le jeu de ses flash-back et de dialogues finement ciselés, met à nu le chemin miné de la cohabitation amoureuse. Tendre, ironique, cruel et terriblement drôle…

Dans Voyages en Italie, Sophie Letourneur s’intéresse moins à la finalité du voyage (le couple va-t-il surmonter la crise qu'il traverse ?) qu’au lien qui unit ces deux individus :

"C’est ce moment dans la vie d’un couple où l’on regarde en arrière parce que la conjugalité, la parentalité et la vie domestique ont remplacé peu à peu toute l’adrénaline passionnelle du temps de la rencontre. Quelque part, l’un empêche l’autre. Et le lit conjugal devient le lieu d’une intimité qui n’est plus vraiment sexuelle. [...] Quelque part, c’est un film faussement anecdotique sur ce qui lie ce couple dans sa plus pure trivialité et dans la complémentarité miraculeuse de ses névroses."

Voyages en Italie est le premier volet d'une trilogie, qui s'organise autour de "la question du désir, du couple de Sophie et Jean-Fi, des enfants, mais aussi de l’autofiction, la création et des formes de récits différentes", révèle la réalisatrice.

 

Un voyage qui avait tout pour sombrer dans la banalité la plus ordinaire mais qui charme finalement par sa capacité à observer sans jamais se prendre au sérieux l’énigme du lien conjugal. A Voir-à-Lire.com

 

Une relecture débraillée et réussie du film de Roberto Rossellini réalisé en 1954. Le Monde

 

En dépouillant le voyage de son charme pittoresque, comme elle dépouille les corps de leur portée érotique, la réalisatrice met en scène la beauté modeste de l’ordinaire. Critikat.com

 

Sorte de connexion entre le grand cinéma moderne de Rossellini et le petit cinéma privé de l’iPhone, le nouveau Letourneur flirte dangereusement avec le rien, mais produit tout de même quelque chose. Les Fiches du Cinéma

 

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