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Du 9 au 22 août

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CARMEN
BENJAMIN MILLEPIED
Australie-
France, sortie le 14/06/2023, 1h 56 – VOST


Carmen, une jeune Mexicaine qui tente de traverser la frontière, tombe sur une patrouille américaine. Aidan, jeune ex-marine, lui sauve la vie en tuant l’un des siens. A jamais liés par cette nuit tragique et désormais poursuivis par les forces de l’ordre, ils font route ensemble vers Los Angeles. Ils trouveront refuge au cœur de la Sombra Poderosa, un club tenu par la tante de Carmen qui leur offrira un moment suspendu grâce à la musique et la danse…

Pour sa première réalisation, le chorégraphe Benjamin Millepied imagine un destin contemporain à Carmen, la célèbre héroïne de Prosper Mérimée, qui inspira l’opéra à succès de Georges Bizet, en 1875. Ce Carmen, nourri de la cinéphilie de Benjamin Millepied et teinté de western, passe de l'Espagne imaginaire du XIXe siècle au Mexique contemporain, avec des airs de Nouvelle Vague colorée années 70. Un charme certain s'en dégage.

Rossy de Palma, qui ponctue de ses apparitions tout le film, en est la narratrice inspirée. Chauffé à blanc dans le désert et dans une bourgade peinte à la chaux, Carmen ne supporte pas d'autres couleurs que le rouge des passions et du sang. La première partie du film suit un road movie où les longues berlines américaines des années 70 remplacent les chevaux des westerns. Les chapeaux et les armes font aussi partie du décor, et le club fait office de saloon.

La fuite en avant de Carmen et d'Aidan rappelle celle de Jean-Paul Belmondo et d'Anna Karina dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, mais filmée par le Wim Wenders de Paris,Texas. Benjamin Millepied est plus scénique une fois arrivé à la Sombra Poderosa, où il privilégie le cadre et une caméra très mouvante au milieu des chants et des danseurs. 

A partir d'un opéra, le metteur en scène trouve la juste forme filmique au croisement de la comédie musicale et de l’art lyrique. La jonction prend, tant dans la dramaturgie que dans l'art visuel et musical : beau spectacle. FranceInfoCulture

Œuvre inclassable, électrique, centrée sur les corps des acteurs et la présence de la poussière sous leurs pieds, cette « Carmen » bouscule les genres et les traditions. Comme si le cinéma se réinventait devant nos yeux. L’Obs

Scénario minimaliste, ode aux corps en mouvement, chorégraphies oniriques... Un film pas sans défauts, mais à l’atmosphère hypnotique. La Voix du Nord

Plus le film progresse, plus il abandonne les stéréotypes pour s’enfermer dans un cabaret-monde, La Sombra, tenue par Masilda, la tante de Carmen, moitié magicienne d’Oz moitié fée andalouse. Rossy de Palma, qui l’incarne, donne à Millepied l’horizon de sa quête américaine : une Europe flamboyante, secrète et réenchantée. Cahiers du Cinéma

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