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DU 22 Février au 7 Mars

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EMMETT TILL
CHINONYE CHUKWU
USA, sortie le 8/02/2023, 2h10 - VOST


D’après une histoire vraie.
Jeune veuve élevant seule Emmett, son fils de 14 ans, Mamie Till-Mobley (1921-2003) est aussi l’unique femme noire travaillant pour la US Air Force à Chicago. Quand Emmett est assassiné dans l’état du Mississipi après avoir été torturé, car il aurait soi-disant eu un comportement «inapproprié» avec une femme blanche, Mamie bouscule les consciences en insistant, lors des obsèques, pour que le cercueil de son fils reste ouvert et que l’opinion publique comprenne l’horreur qu’il a subie.
Un geste fort pour refuser l’oppression et la haine. Elle cède également au magazine Jet les droits exclusifs de publication des photos de son fils mutilé, si bien que le monde entier s’émeut de ce lynchage particulièrement atroce.
Avec courage, Mamie Till s’engage dans le Mouvement des droits civiques et devient une militante active pour la NAACP, principale organisation de défense des Afro-Américains, réclamant davantage de justice sociale et d’accès à l’éducation pour la communauté noire…


Dans l’histoire sans cesse réactualisée de la haine raciale et des violences subies par les Noirs américains, voici un nom emblématique dont ce film veut entretenir la flamme. Emmett Till (1941-1955) séjournait alors dans la maison de son grand-oncle : la reconstitution du moment où ses assassins viennent le chercher dans sa chambre montre un cauchemar que rien ne put empêcher. 
Parce qu’il vivait à Chicago avec sa mère, Emmett Till ne connaissait pas les dangers du sud des États-Unis, et c’est tout l’intérêt du film que de faire comprendre, dans sa première partie, comment deux pays coexistaient alors en un seul : une Amérique assez progressiste et une autre, déterminée à maintenir la ségrégation jusque par le sang. Ses deux assassins blancs seront déclarés non coupables.
L’histoire a été racontée dans des livres, des documentaires et une chanson de Bob Dylan. La réalisatrice reconstitue le drame, donnant la prééminence à Mamie Till-Mobley, la maman, devenue la porte-parole du combat contre la ségrégation. Le film est un peu démonstratif, mais l’effet est bouleversant. On reste stupéfait de tant d’horreur, et d’une telle bonne conscience des barbares. 


Le film éclaire cette haine terrible qui infuse le Sud des USA. Femme Actuelle

En dépit du jeu un peu démonstratif de l’actrice principale, on est pris à la gorge par ce récit poignant. Le Journal du Dimanche

Dans le rôle de la mère d’Emmett, qui insista, à l’époque, pour laisser ouvert le cercueil de son fils afin que la population réalise la brutalité de ce qu’il avait subi, s’illustre une excellente Danielle Deadwyler. Presque quarante ans après La Couleur pourpre, Whoopi Goldberg joue, cette fois, la grand-mère… Un film d’intérêt public. Rolling Stone
Ce film à la mise en scène classique, didactique sans excès, restitue utilement l’atmosphère du sud des États-Unis dans les années 1950, l’impunité des assassins et le quotidien de terreur pour les Noirs. La Croix

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