UN MEDECIN POUR LA PAIX

(Titre original : I Shall Not Hate)

Documentaire de TAL BARDA

Canada-France, sortie le 23/04/2025, 1h 32 – VOST

 

Sélection Officielle, en compétition dans la section Impact au FIPADOC Biarritz

 

Izzeldin Abuelaish, premier médecin palestinien à travailler dans un hôpital israélien, voit sa maison bombardée en 2009, tuant trois de ses filles et une nièce. Malgré cette tragédie, il trouve la force de parler d'espoir et de réconciliation. Exilé depuis au Canada, il milite sans relâche pour la paix entre Israël et la Palestine, ce qui lui vaudra d’être nominé cinq fois pour le Prix Nobel de la Paix…

 

Le 16 janvier 2009, à Tel-Aviv, le journaliste Shlomi Eldar participe en plateau à un programme de Channel 10, quand un appel inopiné du Dr Izzeldin Abuelaish s’affiche sur son téléphone. Premier médecin palestinien autorisé à exercer dans un hôpital israélien, celui-ci vient de voir sa maison bombardée par un char, frappant mortellement trois de ses filles et l’une de ses nièces. Son appel éploré, retransmis en direct, frappera l’opinion au point d’influencer positivement la suite du conflit. Loin de crier vengeance, cet obstétricien né dans la bande de Gaza en concevra de son côté un pacifisme d’autant plus résolu. Et un besoin d’action en faveur d’une paix durable.

Quand le fracas de la guerre entre le Hamas et le régime israélien renforce les antagonismes, il est salutaire de remonter le temps dans les pas du docteur Izzeldin Abuelaish. Ce Gazaoui, né dans le dénuement du camp de Jabaliya, doit son salut à l’éducation. Médecin-obstétricien à Gaza, il passe les contrôles avec un enfant, à chaque urgence vitale, pour l’amener à l’hôpital israélien équipé pour le sauver. Tant et si bien que la direction lui offre un poste.

Mais le destin du docteur Abuelaish va basculer un jour de janvier 2009. La réalisatrice de Tel-Aviv Tal Barda mêle avec délicatesse témoignages directs, images d’archives et d’animation pour retracer les scènes marquantes de son existence.

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Le vibrant portrait d’un homme dont ce drame n’a fait que redoubler la détermination. Télérama

 

Ce documentaire poignant et engagé retrace le vécu d’un Palestinien. Un homme blessé mais porté par un désir de justice et de paix sociale. Une réussite.  avoir-alire.com

 

Son témoignage et ceux de ses filles, ainsi que les documents d’archives, forcent l’admiration et donnent un éclairage humain et plein d’intelligence au regard des évènements récents. Le Journal du Dimanche

 

Un médecin pour la paix flirte parfois avec une mise en scène quasi messianique du personnage, tant il incarne seul le rôle de guide moral. Reste que dans le contexte tragique du conflit israélo-palestinien ravivé depuis les massacres du 7 Octobre, ce témoignage résonne comme un appel nécessaire à la tolérance et à l'espoir d'un avenir partagé. Le Point

 

Ce documentaire impose le respect pour cet humaniste et entretient l'espoir que de bonnes volontés s'élèvent pour trouver les moyens d'un accord de paix durable. Positif

 

Par sa dignité, Izzeldin Abuelaish, endeuillé par la mort de trois de ses filles, transmet une puissance émotionnelle jamais tire-larmes. Tous deux ont la foi chevillée au corps : un jour, Israéliens et Palestiniens pourront se parler à nouveau. L'Obs

 

Un portrait sidérant à la fois par le drame vécu par cet homme, sa dignité et sa volonté acharnée à rester pacifiste devant l'horreur. La Tribune Dimanche

 

Une poésie accentuée par certains plans d’extérieurs montrant la beauté cachée de Gaza et de sa population, et qui, associée aux images actuelles de la bande en fin de film, génère l’effroi autant qu’elle pousse à réfléchir sur les raisons du désastre. La Septième Obsession