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Du 27 Oct au 9 Nov 2021

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DRIVE MY CAR 
RYUSUKE HAMAGUCHI  
Japon -  sortie le 18/09/2021 -  2h59 - VOST                 

3 Prix au Festival de Cannes 2021 et 9 Nominations : Prix du scénario - Prix Oecuménique - Prix Fipresci

 

Alors qu'il n'arrive toujours pas à se remettre d'un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter "Oncle Vania"dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu'on lui a assignée comme chauffeur. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé.

Un metteur en scène de théâtre, meurtri par deux tragédies familiales, est invité à monter une version multilingue d’« Oncle Vania » de Tchekhov. Il distribue le rôle principal, qu’il a tenu auparavant, à un jeune acteur, vedette de la télé sans grande expérience théâtrale. Conduit par une jeune femme engagée par la production pour de simples raisons d’assurance, le héros sillonne les rues d’Hiroshima à bord de sa vieille et rutilante Saba 900.

Voilà, peu ou prou, les grands axes de cette adaptation d’une nouvelle concise de Haruki Murakami, que Riyusuke Hamaguchi (« Senses », « Asako I & II ») déploie sur près de trois heures fulgurantes.

Un temps presque trop court pour circonscrire une question aussi vaste que cruciale : comment continuer et, surtout, réapprendre à vivre après le drame et l’anéantissement?

 D’où le choix symbolique de la ville où se déroule le récit. Faut-il faire confiance à la beauté de l’art ? Se réfugier dans l’illusion de la fuite, dans le mirage d’un nouveau départ ? Ou céder à la perversité pour exorciser les démons de la jalousie et de l’absence ?
A la peine infinie et silencieuse des protagonistes répond en contrepoint la douceur apaisante de la mise en scène. Une mise en scène ample et intimiste, toujours à bonne distance des personnages et de leurs contradictions, de leur pudeur et de leur mystère. Et d’un art scénique dont Hamaguchi filme les mots comme les silences, dans le sillage d’Ingmar Bergman. L’œuvre, limpide et cristalline, dit toute la douleur d’une vie brisée.

 

Un metteur en scène et sa jeune chauffeur. Leurs échanges, de plus en plus intimes, les confrontent au passé, réparent leurs blessures. Splendide. Télérama

L’œuvre, limpide et cristalline, dit toute la douleur d’une vie brisée. Le Nouvel Obs

Autour du deuil, de la parole vraie, de l'écoute et de la création artistique, Drive My Car de Ryûsuke Hamaguchi fait naître des moments de cinéma d’une grâce absolue.
Une merveille de film. Bande à Part

C’est là que le film se révèle tout à fait passionnant, dans sa manière de figurer le drame de ces existences toujours à moitié ancrées dans la fiction, dont les corps ne sont bien souvent que les vaisseaux d’une parole extérieure. Critikat.com

Le film le plus envoûtant de l’été. LCI


Un coup de maître. Première
 

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