

Samedi 17 mai à 16h30
UN PAESE DI CALABRIA
Documentaire de SHU AIELLO et CATHERINE CATELLA
Italie-France-Suisse, sorti le 8/02/2017, 1h 31 – VOST
Comme beaucoup de villages du sud de l'Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l'école. C'est ainsi que chaque jour depuis 20 ans, le futur de Riace se réinvente…
Pour certains, en Italie, le "flux migratoire", l’arrivée de gens venus d’ailleurs, est une bénédiction. Témoin en est le minuscule village de Riace, à l’extrême pointe de la botte : là, il ne restait, à la fin du siècle dernier, que des vieillards, des maisons mortes, des murs lézardés face à la mer. Puis, en 1998, un bateau chargé de 200 Kurdes s’est échoué sur la plage : les naufragés ont été accueillis, se sont installés, et le village a connu une renaissance.
Les deux réalisatrices ont trouvé, dans cette arrivée, un écho de la grande émigration des Italiens dans l’entre-deux-guerres, dont elles sont issues. C’est avec curiosité, générosité, affection, qu’elles filment les rues de Riace, et cette nouvelle vie d’un coin de Calabre. Le message est simple : bienvenue
Un témoignage fort qui lie les images du présent aux récits d’immigrés du passé. Les Fiches du Cinéma
Si un documentaire n’est rien d’autre qu’un film de propagande pour l’humanité, fabriquant les documents d’un bonheur réel, possible ou souhaitable, donnant des matériaux pour sa construction, "Un paese di Calabria" appartient au genre, avec sa poétique de l’exemple et son imparable tendresse. Libération
Le dernier film de Shu Aiello et Catherine Catella raconte la renaissance d’un petit village de l’Italie rurale, grâce à l’accueil des réfugiés. Une utopie réalisée. L’Humanité
Les deux réalisatrices ont trouvé, dans cette arrivée, un écho de la grande émigration des Italiens dans l’entre-deux-guerres, dont elles sont issues. C’est avec curiosité, générosité, affection, qu’elles filment les rues de Riace, et cette nouvelle vie d’un coin de Calabre. Le message est simple : bienvenue. Le Nouvel observateur
Porté par une voix off douce et chantante, ce documentaire dresse le portrait d'une communauté qui résiste à l'indifférence et, par ricochet, à la mafia calabraise. Il redonne un peu d'espoir dans le genre humain. Télérama