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Du 8 au 21 Mars

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RETOUR A SEOUL
DAVY CHOU
France, Danemark, Belgique, Qatar, sortie le 25/12/2023, 1h59 - VOST
1 Nomination au Festival du Film Coréen à Paris 2022 & 6 Nominations à Cannes


Sur un coup de tête, Freddie, 25 ans et Française d’adoption, retourne pour la première fois en Corée du Sud où elle est née. La jeune femme se lance avec fougue à la recherche de ses origines dans ce pays qui lui est étranger, faisant basculer sa vie dans des directions nouvelles et inattendues.


Il y a un peu plus de dix ans, à l’occasion de la présentation de son documentaire Le Sommeil d’or au Festival de Busan en Corée du Sud, Davy Chou assistait à un repas entre son amie Laure Badufle, française d’adoption, et sa famille d’origine.
Quelques années plus tard, et après un premier long de fiction remarqué, Diamond Island, il adapte la quête des origines de son amie dans Retour à Séoul, librement inspiré de sa vie, film qui nous emmène de surprise en surprise, porté par son actrice principale : Park Ji-Min.
Davy Chou réussit un tour de force en réalisant ce long métrage qui épouse dans sa forme les caractéristiques de son héroïne. Imprévisible ? le film l’est, en sortant du scénario attendu lié à la recherche des origines : Retour à Séoul suit sa propre trajectoire, s’autorise des ellipses, une construction en plusieurs parties, fait apparaître et disparaître des personnages au gré des relations spontanées et fragiles que tisse Freddie.


Retour à Séoul s’ouvre sur plusieurs scènes nous présentant un personnage haut en couleurs, Freddie. Alors qu’elle se rend à Séoul pour la première fois depuis sa naissance, elle crée des liens à une vitesse folle et forge des amitiés en un claquement de doigts. Quelques scènes réjouissantes installent parfaitement ce personnage que l’on suivra durant tout le film : Freddie est imprévisible et capable de la plus grande exubérance, tout en cachant une tristesse et une colère profonde pouvant affleurer à tout moment. 
Le film s’amuse donc à alterner les registres, comme un écho au caractère lunatique de son protagoniste. Il y a un véritable décalage entre cette Européenne qui va à la rencontre de sa famille coréenne, presque par curiosité, “juste pour voir”, et cette famille qui l’accueille de manière démesurée. Ce sont ces  attentes différentes qui créent de la comédie, renforcée par les jeux de traduction entre le français, l’anglais et le coréen.
Cette légèreté, ponctuant délicatement Retour à Séoul, ne l’éloigne pas pour autant de ses enjeux plus sensibles. La musique y est d’ailleurs essentielle, qu’elle soit originale ou non, elle dépasse l’incompréhension entre les langues et crée des liens émotionnels entre les personnages.
Bien plus qu’un film sur l’adoption, Retour à Séoul est un film-portrait. 


Après Diamond Island, Davy Chou confirme avec cette tempétueuse quête d'identité portée par une actrice formidable, Park Ji-Min. CinemaTeaser

 Présenté à « Un certain regard » à Cannes, ce film splendide explore le parcours d’une enfant adoptée française dans son pays d’origine, la Corée du Sud, et révèle une comédienne novice fabuleuse, Park Ji-min. L’Humanité

Davy Chou signe un film bouleversant sur l'apprentissage et ce chemin sans fin qui conduit chacun à tenter de comprendre qui il est. Les Echos

Une quête enragée et captivante. Télérama

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