top of page
love life 3.jpg

Du 12 au 25 Juillet

LOVE LIFE 1.jpg
noir_progressif.png

LOVE LIFE
KOJI FUKADA
Japon, sortie le 14/06/2023, 2h04 -VOST

Love Life a été sélectionné au Festival de Venise 2022


Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu'elle découvre l’existence d'une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C'est le début d'un cruel jeu de chaises musicales dont personne ne sortira indemne…


Si Kôji Fukada devait donner une étiquette à son film, il le qualifierait de mélodrame : "C'est un genre que j'aime particulièrement parce que toute la cruauté inhérente à la nature humaine s’y exprime. C'est quelque chose que j'ai toujours eu envie d'explorer et que j'apprécie par ailleurs quand j’en vois à l'écran". 
Le film repose sur un jeu de distances entre les personnages. Fukada a eu l'idée de marquer la distance entre les personnages sur un axe vertical et non horizontal, afin de la rendre plus visible. Il a choisi un décor avec deux barres d'immeubles qui se font face, où il y a la possibilité de faire aller et venir les personnages, mais aussi un rapport de distance entre le 4ème étage de l'immeuble et la cour, ainsi qu’entre les deux logements qui se font face, l’un élevé et l'autre au premier étage.
Il a eu l'idée d'utiliser la langue des signes pour injecter de la tension dans le triangle amoureux entre Taeko, Jiro et Park, l'ex-mari de Taeko, atteint de surdité, avec l'idée d'une langue commune partagée uniquement par Taeko et son ex-mari. Cela permettait également de prêter une attention particulière aux expressions faciales des personnages.
À l'origine, Love Life devait se passer totalement en japonais. Au final, l'histoire est certes en japonais, mais aussi en coréen et en langue des signes coréenne. Le langage est une notion chère à Kôji Fukada, qui utilisait déjà dans son film La Comédie humaine (2008) la citation suivante de Nietzsche : "Est-ce que le langage nous rapproche ou nous éloigne ?… On a beau se parler, on a beau signer dans la même langue, on a beau avoir l'illusion de s'être compris à un moment, je pense qu'en réalité, on est toujours seul face à nous-mêmes. Cette solitude fait vraiment partie intégrante de la nature humaine."


Kôji Fukada s’impose avec « Love Life » en cinéaste de premier plan, capable de réinventer le mélodrame en le débarrassant des effets faciles pour lui insuffler une subtilité qui ne nuit en rien à l’impact émotionnel. On en redemande. Positif

Ce film déconcertant et subtil confirme le talent d’un cinéaste discret qui incarne, aux côtés de Ryusuke Hamaguchi, le renouveau du cinéma japonais. La Croix
Le Japonais passe avec une forme de cruauté de la tragédie à la comédie sans aucune transition, décrivant une humanité perdue, folle, qui fait n’importe quoi, n’importe comment. La fin, magnifique, est sans doute amère… ou pleine d’espoir. À chacun d’en décider. Les Inrockuptibles
Kôji Fukada a beau tourner beaucoup, la mécanique de ses scénarios reste impressionnante. Ouest France

 

Retour.png
bottom of page