DERNIERE NUIT A MILAN
ANDREA DI STEFANO
Italie,  sortie le 7/06/2023, 2h05 - VOST

Franco Amore porte bien son nom. Il dit de lui-même que, durant toute sa vie, il a toujours essayé d’être un honnête homme, un policier qui, en 35 ans d’une honorable carrière, n’a jamais tiré sur personne.
Ce sont en effet les mots qu’il écrit pour le discours qu’il tiendra au lendemain de sa dernière nuit de service. Mais cette dernière nuit sera plus longue et plus éprouvante qu’il ne l’imagine et mettra en danger tout ce qui compte à ses yeux : son travail au service de l’Etat, son amour pour sa femme Viviana, son amitié avec son collègue Dino, jusqu’à sa propre vie. Et c’est durant cette même nuit, dans les rues d’un Milan qui ne semble jamais voir le jour, que tout va s’enchaîner à un rythme effréné…

Flic intègre, Franco Amore n’a jamais tiré un coup de feu. La veille de prendre sa retraite, il accepte, poussé par sa jeune épouse, un job clandestin d’une nuit afin d’arrondir sa pension. Nuit qui vire au cauchemar. Voilà un polar qui a de la gueule. Dès son générique, survol de Milan sur une musique pastichant Ennio Morricone, on se croirait revenu dans les années 1970 : ambiance nocturne, arrière-plan social et corruption. Pierfrancesco Favino, le Lino Ventura beau gosse du cinéma italien «Le Traître», «Nostalgia», porte le film…

Ce rafraîchissement des éléments du polar s’applique aussi au montage, à la musique, aux seconds rôles… Une cohérence à la fois devant et derrière la caméra qui est la vraie force de ce film, en plus de l’interprétation impeccable de Pierfrancesco Favino. Le Dauphiné Libéré

En plus de son atmosphère soignée, Dernière nuit à Milan offre quelques moments mémorables, notamment une scène d’action magistrale, dans un tunnel. Télérama

Dans la veine des grands polars des années 1970, un polar au classicisme efficace et captivant. Les Fiches du Cinéma

Un formidable polar italien. Le Point

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