

Du 15 AU 28 octobre 2025
NINO
PAULINE LOQUÈS
France, sortie 17/09/2025, 1h35
1 Prix au Festival Américain de Deauville 2025 et 1 Prix à la Semaine Internationale de la Critique 2025
Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D’ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.
Nino n’a pas 30 ans. Le jour de son anniversaire, on lui diagnostique un cancer de la gorge. Il dispose de deux jours avant d’entamer son traitement. Deux jours de fête avec ses proches et de rencontres impromptues dans Paris car Nino a perdu les clés de chez lui.
Après Cléo de 5 à 7, voici Nino le temps d’un week-end. On pourrait sortir les formules toutes faites du drame plein de vie sur la maladie, beau par sa justesse, bouleversant de pudeur. Cela ne rendrait pas justice aux finesses sensibles de ce premier film, ancré dans son temps, dont le scénario balisé prêtait le flanc au pire.
D’abord, il y a le choix du protagoniste : un gars à côté des choses, inerte depuis le décès accidentel de son père et qui, au contact de sa propre mortalité, revient aux autres et au monde. Histoire d’amitié et de renaissance avant de devoir affronter son cancer.
Ensuite, il y a les acteurs, tous remarquables, à commencer par Théodore Pellerin qui trouve, à 28 ans, le rôle que certains passent une vie à attendre.
Jouer un vingtenaire qui se découvre gravement malade, ce n’est pas rien. Quand, de surcroît, celui-ci, d’un tempérament passif, se laisse porter par les autres et qu’il est de tous les plans du film, la gageure peut vite tourner au piège. Théodore Pellerin la relève avec une finesse de funambule, une « présence ailleurs ».
Ce qu’il fait n’a pas l’air de grand-chose, preuve d’une grande intelligence d’acteur.
La réalisatrice Pauline Loquès, ex-journaliste, a eu le nez creux en lui confiant le rôle-titre de son premier film, Nino, sur le week-end d’errance auprès des siens et de rencontres impromptues d’un jeune Parisien qui a appris, le jour de son anniversaire, être atteint d’un cancer de la gorge.
Délicatesse et finesse règnent en maître dans ce récit d’errance poignant car ponctué de moments joyeux voire désopilants, au gré des face à face de Nino avec son meilleur pote, sa mère ou une copine d’enfance croisée par hasard. Première
Un premier long métrage tout en finesse, qui déjoue les pièges de son drame médical initial pour proposer une belle réflexion sur la résilience, et se voit porter par son remarquable interprète, Théodore Pellerin. A Voir-à-Lire.com
Ce premier film offre un regard d'une grande délicatesse sur un drame, le cancer, qui touche de plus en plus de jeunes. Franceinfo.Culture
Un des plus beaux premiers films de l'année. Les Echos
Un beau portrait doublé de la chronique sensible d’une maladie aussi injuste que soudaine. Télérama


