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Du 29 octobre au 11 novembre 2025

CHRONIQUES D’HAIFA – HISTOIRES PALESTINIENNES

SCANDAR COPTI

Palestine-Allemagne-France-Qatar-Italie, sortie 3/09/2025, 2h04 - VOST

 

Prix Orizzonti du Meilleur Scénario et 1 Nomination à la Mostra de Venise 2024

 

Dans une famille palestinienne de Haïfa, Fifi (25 ans) est hospitalisée après un accident de voiture qui risque de révéler son secret. Son frère, Rami, apprend que sa petite amie juive est enceinte. Leur mère, Hanan, tente de préserver les apparences tandis que le père affronte des difficultés financières. Quatre voix, une maison, entre conflits générationnels et tabous, dans une société où tout peut basculer à tout moment…

Un banal accident de voiture est le déclencheur d’une série de révélations mettant en péril l’équilibre de façade d’une famille palestinienne aisée vivant en Israël.

L’auteur d’Ajami, unanimement salué en 2009 par la critique française, reprend le canevas du récit choral comme révélateur de la complexité sociale et humaine d’une cohabitation sans avenir.

Les quatre voix qu’il fait entendre, les deux générations qu’il confronte, le contexte social et politique au cœur duquel il articule son récit, disent sans raccourcis ni schématisation sommaire les fractures incoercibles et les écueils ravivés du vivre-ensemble.

Des histoires de famille comme on les aime, dans une société… détestable. Palestinien né à Tel-Aviv-Jaffa, dont il montrait un quartier et ses différentes communautés dans Ajami (2009), le réalisateur Scandar Copti se penche sur une autre ville israélienne, plus bourgeoise, où Juifs et Arabes cohabitent plus qu’ils ne vivent ensemble.

Inspiré d’histoires vraies et interprété par des acteurs non professionnels, ce nouveau film est l’œuvre d’un conteur qui sait faire vivre des personnages attachants, doublé d’un observateur intransigeant qui ne ménage personne.

 

Quatre personnages guident ainsi chacun leur tour un récit tortueux et torturé dans lequel tout le monde semble mentir à tout le monde et d’où émerge une merveilleuse héroïne en quête d’émancipation et de liberté, Fifi, lumineusement incarnée par Manar Shehab. Le Monde

 

Un film choral puissant, à la fois intime et politique, à la croisée des cultures et des désillusions. Les Echos

 

Mais, au-delà d’un scénario habile récompensé à Venise, le cinéaste palestinien de Jaffa, désormais basé à Abu Dhabi, interroge avec perspicacité les problématiques de domination. L’Humanité

 

Avec un charme évident et une authenticité frappante, cette fresque à fleur de peau navigue entre drame intimiste et chronique sociologique… On en ressort aussi séduit que bouleversé. Quant à Manar Shehab, elle crève l’écran. Le Figaro

 

Face à la peur de voir disparaître la liberté de vivre et de faire des choix personnels, le film lance un appel vibrant à rejeter toutes les idéologies. Télérama

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