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Du 13 au 26 mars 2024

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LA GRACE

ILYA POVOLOTSKI
Russie, sortie le 24/01/2024, 1h59 - VOST

1 Nomination Caméra d’Or Festival de Cannes 2023

1 Nomination «longs métrages» à la Quinzaine des Cinéastes.
 

Un père et sa fille adolescente sillonnent la Russie à bord d’un van qui contient tous leurs biens et le matériel d’un cinéma itinérant. Ils organisent des projections en plein air dans les villages reculés. Lors de leur périple, de brèves rencontres ponctuent leur solitude. Mais leur vie va basculer sur les rives de la mer de Barents…
Des voyageurs ? Longtemps, le film entretient un certain suspense sur l’activité du duo insolite. Puis un essaim de voitures finit par s’arrêter au milieu du désert, là où un grand écran blanc est dressé : une séance de projection est organisée.
Gérants d’un cinéma itinérant, voilà donc le métier de ceux qu’on commençait à soupçonner d’être des trafiquants. Du trafic, le père en fait un peu aussi pour arrondir ses fins de mois en vendant des DVD pirates de films pornos. La fille, murée dans le deuil de sa mère, tire à coups de Polaroid le portrait de ceux qu’elle croise. Les jours font la gueule. Peu à peu, une tension palpable s’installe entre les deux personnages.
Du Caucase à la mer de Barents, le road-movie explore le pays avec le même vague à l’âme, le même sentiment de vide que Wim Wenders lorsqu’il tournait Alice dans les villes ou Au fil du temps.
Panoramiques et métaphysique tarkovskienne nimbent ce road- movie aux allures de western, conte  étrange où, dans la Russie d’aujourd’hui, les artistes en sont réduits à n’être que des commerçants. Avec la Grâce, Ilya Povolotsky, auteur de deux documentaires, signe un premier long-métrage de fiction à la réussite formelle manifeste.

 

Ce film russe a été l’un des chocs cannois en 2023. Son art génial des cadrages, où un subtil déséquilibre plastique fait s’affronter droite et gauche, haut et bas de l’image, nous permet de ressentir le flux des émotions tues de ses personnages. Les Fiches du Cinéma

Un film très sobre et sensible sur les plans narratif et esthétique, portant sur le quotidien d’un père et sa fille, voyageant dans la majesté des paysages de Russie. A Voir à lire.com

Mais c’est précisément sur la longueur que le film prend tout son sens et vous happe pour ne plus vous lâcher. Première

« La Grâce » impressionne par sa façon de fragiliser l’existence de ses personnages, incapables de se protéger d’une menace inexistante, sans doute celle d’un destin qui les sépare. Les Cahiers du Cinéma

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