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Du 16 au 29 avril 2025

WHEN THE LIGHT BREAKS

RUNAR RUNARSSON

Islande-Pays Bas-Croatie-France, sortie le 19/02/2025, 1h22- VOST

 

1 Nomination « un certain Regard » au Festival de Cannes 2024

 

Le jour se lève sur une longue journée d’été en Islande. D’un coucher de soleil à l’autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l’amour, l’amitié, le chagrin et la beauté…

 

Une relation cachée, une mort soudaine, un deuil empêché. C'est l'équation brutale choisie par Rúnar Rúnarsson, dans son dernier film, When the Light Breaks.

Pour vivre heureux, vivons cachés. C'est suivant cet adage qu'Una et Diddi, en couple depuis peu, vivent un amour à 1 000% dans un huis clos passionné. C'est la magie de chaque début de relation : l'amour y est décomplexé et les sentiments dominent chaque instant de l'existence.

Seulement, Una et Diddi ne forment pas un couple ordinaire. La jeune femme, étudiante en art, est l'amante de Diddi, lequel est officiellement en couple avec Klara depuis l'adolescence. Alors que Diddi s'apprête à révéler sa liaison à sa conjointe, il meurt brutalement dans un accident de voiture. Le bonheur vole en éclats et le secret se referme d'un coup sur Una, contrainte à vivre un deuil invisible.

D'un coucher de soleil à un autre, le spectateur est plongé dans le quotidien de cette bande d'amis désarmés face à une mort injuste. Une journée interminable, au lendemain plus que redouté. Quiconque a connu un tel cauchemar verra dans ce film la justesse du propos de Rúnar Rúnarsson.

Projeté en ouverture de la section « Un certain regard » au dernier Festival de Cannes, le long-métrage du réalisateur islandais traite de la mort avec une poésie et un réalisme captivants. Le réalisateur compose un drame mais ne tombe pas dans les lamentations. Avec subtilité, il injecte des passages aux accents humoristiques qui donnent corps à ce récit et l'ancrent dans la réalité. À l'image des jeunes, le spectateur rencontre l'amour, l'amitié, le chagrin et parfois le rire, et sort transformé de cette longue journée d'été.

 

La force du film : celle d’installer dans la douleur un temps aussi doux qu’inéluctable, les personnages évoluant par le rythme naturel de la mise en scène, là où les coups de scénario auraient été si facilement applicables. Cahiers du Cinéma

 

Avec grâce et intelligence, Rúnar Rúnarsson relate ce moment où le drame prend le dessus sur l'insouciance de la jeunesse. Franceinfo.Culture

 

Un film d’une rare délicatesse, refusant le pathos sans empêcher l’émotion dans une mise en scène épurée mais inspirée, jusqu’à son beau final faisant écho à son ouverture pour conclure cette éprouvante journée entre ombre et lumière. Le Journal du Dimanche

 

Dans cette parabole sur le destin, l’amitié, le deuil et la résilience, l’auteur du déjà très remarqué «Sparrows » (2016) compose par la seule beauté de sa mise en scène un chant funèbre et pourtant plein de vie. L’Obs


Un drame lumineux, entre épure et émotion. Télérama

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