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Du 2 au 15 Février 2022

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LE DIABLE N’EXISTE PAS 

MOHAMMAD RASOULOF

Iran-Allemagne-Tchéquie, sortie le 1/12/2021, 2h32 - VOST

Ours d’Or à la Berlinale 2020

 

Iran, de nos jours. Quatre récits sont inexorablement liés. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Dans un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté…

Le film se compose de quatre histoires : de la journée d’un père de famille dont on ne soupçonne pas le sacerdoce quotidien au retour au pays d’une jeune Iranienne ayant grandi en exil, en passant par la nuit tendue d’un conscrit chargé contre son gré d’escorter un condamné à l’exécution.

D’une dialectique implacable, le film, un peu aride dans sa démonstration, se gonfle d’humanité et de romanesque à mesure que l’action s’éloigne de Téhéran pour aller vers la nature, et que les femmes passent au premier plan.

Condamné à un an de prison et interdit d’exercer son art, le réalisateur d’«Un homme intègre» tourne envers et contre toute censure. Il signe là son œuvre la plus ample (saluée par l’Ours d’or à Berlin) : une charge sans appel contre la peine de mort et sur la responsabilité de chacun en Iran. Plus les mollahs cherchent à le neutraliser, plus Mohammad Rasoulof frappe fort.


 

Ours d'or à Berlin 2020, le film de l'iranien Mohammad Rasoulof reste un événement de cinoche dont la colère ne risque pas de s'éteindre de sitôt. Pour l'auteur de ces lignes, ça ne fait pas de doute : c'est le meilleur film de 2021. Première

 

 Mohammad Rasoulof sait l’art de la mise en scène, des signes de tension disséminés avec soin et des plans qui tombent comme des couperets. Télérama

 

Ce grand film implacable ne s’oublie pas de sitôt après avoir été vu. Et confirme, s’il en était besoin, le talent et le courage d’un cinéaste résistant. Marianne

 

Les deux heures et demie de l’aventure agissent comme un entêtement progressif. Elles épatent aussi, en passant de la cité grouillante à la nature salvatrice, et de l’oppression à la résistance, le long de plans dont la durée nourrit l’âme du film. Bande à Part

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