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Du 18 au 31 octobre

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LES FEUILLES MORTES
AKI KAURISMAKI
Finlande, sortie le 20/09/2023, 1h 21 – VOST

Prix du Jury au Festival de Cannes 2023


Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki : chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Mais la vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur…


Avec Les Feuilles mortes, titre inspiré par la chanson homonyme signée Prévert et Kosma, Aki Kaurismäki prolonge sa trilogie sur le prolétariat amorcée dans les années 1980 (Shadows in Paradise, Ariel, la Fille aux allumettes).
A Helsinki, Ansa (Alma Pöysti) trime dans un supermarché dont elle va bientôt se faire renvoyer pour avoir « dérobé » un sandwich périmé, dîne d’une barquette alu, éteint l’électricité chez elle en recevant sa facture… Holappa (Jussi Vatanen), poivrot laconique que son pote trouve encore trop bavard, enchaîne les jobs – manutentionnaire, ouvrier dans le bâtiment – en cachant sa vodka. Des paies de misère, des patrons voyous, les droits du travail bafoués… En fond sonore, la radio - unique référence à l’épilepsie contemporaine dévide des nouvelles de la guerre en Ukraine : car la Finlande, rappelons-le, possède une frontière commune avec la Russie.


 « Même si j’ai acquis aujourd’hui une notoriété douteuse grâce à des films plutôt violents et inutiles, mon angoisse face à des guerres vaines et criminelles m’a enfin conduit à écrire une histoire sur ce qui pourrait offrir un avenir à l’humanité : le désir d’amour, la solidarité, le respect et l’espoir en l’autre, en la nature et dans tout ce qui est vivant ou mort et qui le mérite. »


Il n’y a pas ici d’inconscient à analyser ou d’interprétation à déplier, et, outre des généralités sur le geste de Kaurismäki, on ne peut aller que dans les détails pour comprendre où se niche l’émotion. Et qu’y voyons-nous ? Que tout relève d’une forme de résistance : une phrase qui fait mouche, l’élégance d’un geste, la probité d’une posture s’opposent à la bêtise, à la vulgarité et à l’injustice. Cahiers du Cinéma

Ce film à part, hilarant et bouleversant, distille toutes les marottes de son auteur : bars louches aux noms exotiques, chansons tragiques, poésie industrielle, histoires d’amour désespérées, chiens errants… Mais quelle merveille ! Le Parisien

Kaurismäki, avec ses plans au cordeau, signe un mélodrame sec et, après nous avoir beaucoup fait rire, finit par nous toucher avec l’histoire de ces deux solitaires empêtrés dans la mouise. Avec cette merveille récompensée « seulement » par un prix du jury à Cannes, il signe l’un des plus beaux films de l’année. Marianne

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