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Du 2 au 15 Février 2022

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MARCHER SUR L’EAU 

 

       AÏSSA MAÏGA         

   
Niger-France, sortie le 10/11/2021,1h29

1 Nomination «Le Cinéma pour le Climat» au Festival de Cannes 2021


Le documentaire «Marcher sur l'eau», tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020, raconte l'histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d'un forage.
Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidues à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie.
Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Sous l’impulsion des habitants et par l’action de l’ONG Amman Imman, un forage apporterait l’eau tant convoitée au centre du village et offrirait à tous une vie meilleure…


On suit la lutte destinée à obtenir des autorités un forage, mais aussi le destin d’Houlaye, adolescente de 14 ans qui voit ses parents partir au loin pour aller faire pâturer leur troupeau ou gagner de quoi survivre au péril de leur vie.
Les films sur les conséquences du réchauffement climatique sont légion. «Marcher sur l’eau» ne serait-il qu’un témoignage supplémentaire ?
Certes, il s’agit bien d’alerter sur l’urgence à réagir face à une situation environnementale de plus en plus intenable pour les habitants de l’Afrique de l’Ouest. Mais le film montre qu’au-delà de la question de la survie des habitants, de la faune et de la flore, le réchauffement engendre d’autres dommages collatéraux… comme la déscolarisation des enfants ou les agressions de femmes qui partent sur les chemins.

Aïssa Maïga avait déjà prouvé la force de son engagement grâce à Laissez-les grandir, un court-métrage réalisé en 2007 en faveur des sans-papiers, et tout récemment avec Regard noir, un documentaire destiné à la télévision. Elle signe là son premier long-métrage pour le cinéma

 


Des images de toute beauté d’un village africain confronté au manque d’eau illustrent ce documentaire original autour des ravages du changement climatique. A Voir-à-Lire.com

Entre documentaire et fiction, un rappel essentiel sur l’importance de l’eau. Les Fiches du Cinéma

Pas de commentaire surplombant, juste la réalité (éducation, féminisme) filmée avec sensibilité, sous influence Depardon, dans des cadres splendides. Tatiste marche sur l’eau, et le monde, sur la tête... Nouvel Observateur

Marcher sur l’eau est l’inverse d’un documentaire scolaire. Pas de voix-off redondante ou d’interviews explicatives face caméra mais la foi en un récit, en des personnages forts (la charismatique ado de 14 ans, au centre de l’histoire) et en son désir d’injecter à l’image de la beauté dans cette tragédie. Première
 

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