UN JEUNE CHAMAN
LKHAGVADULAM PUREV-OCHIR
France-Mongolie-Portugal-Pays Bas-Allemagne, sortie le 24/04/2024, 1h43 - VOST

Prix Orrizonti du Meilleur Acteur à la Mostra de Venise 2023

Zé a 17 ans et il est chaman. Il étudie dur pour réussir sa vie, tout en communiant avec l’esprit de ses ancêtres pour aider les membres de sa communauté à Oulan-Bator. Mais lorsque Zé rencontre la jeune Marla, son pouvoir vacille pour la première fois et une autre réalité apparaît…

Zé, 17 ans, visage d’enfant et corps indolent, est un lycéen presque comme les autres. Presque, car il officie auprès de sa communauté en tant que jeune chaman. S’il communique avec les morts, son rapport avec les vivants est encore timide. Jusqu’à sa rencontre avec la jolie Marla.
La première fiction de la cinéaste mongole n’est pas une simpliste histoire d’opposition entre deux mondes. L’amour naissant de Zé lui permet de prendre conscience de sa condition charnelle, mais également de son pouvoir et des responsabilités qui lui incombent, tout en l’invitant à occuper sa place dans une société en pleine mutation où cohabitent culture ancestrale et sirènes du modernisme.
Ceux qui ont découvert, en début d’année, Si seulement je pouvais hiberner se sentiront en terre familière avec ce film qui a également été tourné à Oulan-Bator et raconte aussi les questionnements d’un jeune Mongol face à son avenir.
Parce qu’il a hérité des pouvoirs chamaniques de ses ancêtres, Zé voit sa vie inscrite dans la tradition, mais le chamanisme fait sourire Marla, dont il tombe amoureux.
Cette romance prise entre monde spirituel et modernité matérialiste a le charme irrésistible et presque hollywoodien de ses deux interprètes.

Un film d’une grande douceur et d’une spiritualité enchanteresse. Les Fiches du Cinéma

Un jeune chaman aussi, peut rencontrer une fille, en tomber amoureux, devenir un peu bê-bête et ne plus penser qu’à ça. La grande qualité de ce premier film récompensé à Venise réside dans le renversement des valeurs qu’il opère entre le chamanisme et un premier amour. Première

Sensible portrait d’un jeune homme au destin particulier, ce premier film d’une jeune cinéaste mongole est aussi une élégie à la vie et à ses renoncements. Bande à Part