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SAMEDI 29 JUIN 2024 à 20h

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LE TABLEAU VOLE

PASCAL BONITZER

France, sortie le 01/05/2024, 1h 31

 Avec Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi…

André Masson, commissaire-priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie’s, reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : le tableau est authentique, un chef-d'œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril. Heureusement, il va être aidé par son ex-épouse et collègue Bertina, et par sa fantasque stagiaire Aurore...

 

Le Tableau volé est inspiré d'une histoire vraie. Pascal Bonitzer explique « qu’il est resté pendant soixante-dix ans dans une pièce chauffée au charbon, donc était très sale lorsqu’il a été trouvé. Une fois nettoyé et encadré, il a retrouvé son éclat."

Iliana Lolic, collaboratrice au scénario, a effectué une vingtaine d’entretiens dans le monde des ventes aux enchères : des commissaires-priseurs, des galeristes, des collectionneurs, des antiquaires, etc. "C’est de ce matériau très abondant que j’ai extrait cette histoire et imaginé une intrigue, des personnages, comme la jeune stagiaire, l’ex-épouse, l’avocate, le jeune ouvrier, ses copains et sa mère, etc.", confie Pascal Bonitzer.  Il a cherché à montrer non pas l’univers d’un peintre, mais celui de ceux qui en tirent profit, à savoir le monde marchand.

Avec Le Tableau volé, Pascal Bonitzer a pour la première fois confronté des personnages issus de deux milieux socialement hétérogènes. Ce qui nous importait, c’était de marquer, en évitant tout misérabilisme, l’opposition entre la maison ouvrière des Keller et les espaces riches et vastes des bureaux, de l’appartement d’André, et de l’avocat des Wahlberg (tourné dans l’ancienne maison de Claude Nougaro)", raconte le metteur en scène.

"Lorsque Suzanne Egerman, que joue Nora Hamzawi, qualifie la famille mulhousienne de « gens simples », cela donne la tonalité de la première rencontre avec le jeune Martin Keller et sa mère : les deux « spécialistes » de la maison Scottie’s marchent sur des œufs, essayent de ne pas avoir l’air condescendant, conscients du décalage social, jusqu’à l’éclat de rire nerveux devant le tableau."

 

Bonitzer expose avec finesse le cynisme spéculatif, soulève des questions fondamentales sur la valeur de l'art, la moralité de ses transactions et les répercussions de l'histoire sur le présent.

Dernières Nouvelles d'Alsace

 

Un scénario bien ficelé sur un sujet inattendu, des dialogues savoureux, une mise en scène classique, mais efficace, et un beau casting font de ce dernier film de Pascal Bonitzer un moment à la fois instructif et divertissant. Franceinfo Culture

 

Pascal Bonitzer s’empare d’une histoire vraie pour dépeindre le monde du marché de l’art dans un film passionnant servi par une distribution impeccable. La Croix

 

Un film fluide et élégant, porté tout en ambiguïtés par Alex Lutz en redoutable commissaire-priseur.  Les Echos

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