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Vendredi 28 janvier 2022 à 20h

Soirée en partenariat avec l'association des Amis de la Chine et de Wujiang

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Au-delà des montagnes

JIA ZHANGKE
Chine-France-Japon, sortie le 23/12/2015, 2h06

 

 

 

 

Chine, fin 1999. Tao, une jeune  fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang et Lianzi. Zang, propriétaire d'une station-service, se destine à un avenir prometteur tandis que Liang travaille dans une mine de charbon. Le cœur entre les deux hommes, Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, Dollar. Sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure, les espoirs, les amours et les désillusions de ces personnages face à leur destin…

Si le film parcourt différents paysages, un point fixe demeure, celui de la petite ville provinciale de Fenyang, où vit le personnage de Tao. C'est aussi là que Zhang-ke Jia est né, a grandi et a tourné Xiao-wu, Platform et plus tard une partie du pessimiste A Touch of Sin. Il s'agit d'un point d'ancrage affectif puisque le cinéaste y a ses attaches, mais également esthétique et social propice au cinéma, la ville étant représentative de la vie en Chine.

La partie future du film se déroule en Australie. Zhang-ke Jia a choisi ce pays parce qu'il semble encore beaucoup plus lointain que les Etats-Unis et le Canada où la plupart des Chinois émigrent. Dans cette partie, le cinéaste a dû diriger des acteurs en anglais, ce qui ne lui a pas posé de problème même s'il ne maîtrise pas totalement la langue.

Deux chansons jouent un rôle important dans le film, Go West des Pet Shop Boys et une chanson de variétés en cantonais intitulée Take Care. La première a été extrêmement populaire en Chine dans les années 90 à une époque où des discothèques ouvraient un peu partout et la seconde est un morceau peu connu de la chanteuse Sally Yeh, une star de la cantopop. Zhang-ke Jia explique : "La musique populaire m’a toujours beaucoup intéressé, ces chansons m’ont aidé à comprendre la vie et elles sont un très bon témoignage de la mentalité collective, elles racontent la société."


La transposition de l’intrigue dans un futur déshumanisé, vision foudroyante de mélancolie du cinéaste démiurge, achève d’emmener cet Au-delà des montagnes vers des cimes d’émotion. Première

Avec ce film retenu en compétition lors du dernier Festival de Cannes, Jia Zhang-Ke, cinéaste de la mémoire et de l’oubli, livre une œuvre majeure. La Croix

De l'histoire, des sentiments forts, le temps qui passe et les personnages qui vieillissent, une intelligence des paysages et des mouvements des cœurs : Jia Zhangke nous a encore surpris, entraînés, et pris dans les mailles de sa toile d'araignée de maître du cinéma. Les Inrockuptibles

Que Jia Zhangke soit l’un des quelques immenses cinéastes vivants au monde est une chose quasi évidente. Mais le plus surprenant face à son cinéma, c’est qu’il ne nous exclut jamais. On est happés dans son monde de fiction comme on l’est dans le comté de Yoknapatawpha de Faulkner, le faubourg Saint-Germain de Proust ou le Japon médiéval de Mizoguchi. Libération

 

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