L’ARBRE AUX PAPILLONS D’OR            
PHAM THIEN AN
Vietnam-France-Espagne-Singapour, sortie le 20/09/2023, 2h58 - VOST

Avec Le Phong Vu, Nguyen Thi Truc Quynh, Nguyen Thinh…

Caméra d’Or au Festival de Cannes 2023
2 Nominations à la Quinzaine des Cinéastes

Après la mort de sa belle-sœur dans un accident de moto à Saigon, Thien se voit confier la tâche de ramener son corps dans leur village natal. Il y emmène également son neveu de 5 ans, Dao, qui a miraculeusement survécu à l’accident. Au milieu des paysages mystiques de la campagne vietnamienne, Thien part à la recherche de son frère aîné, disparu il y a des années, un voyage qui remet profondément en question sa foi…

Eloge de la lenteur et du temps qui passe. En longs plans-séquences très chorégraphiés, le film est une sorte de rêverie brumeuse et hypnotique sur le voyage d’un homme et d’un enfant, dans un Vietnam déchiré entre le malaise des grandes villes et la pureté magique des campagnes.
Thien, personnage qu’on rencontre en marge d’un match de foot durant la Coupe du Monde 2018, s’interroge sur sa foi, sur Dieu et sur sa propre existence en buvant une bière dans le brouhaha de la foule. Plus tard, lors d’un massage érotique interrompu, il apprend le décès de sa belle-sœur, qui laisse un garçonnet de 5 ans.
Thien, devenu le parent de substitution, entreprend alors un périple vers le village d’origine de la famille, où les rituels chrétiens du deuil sont respectés.
Pour son premier film, Pham Thiên An, 34 ans, réalisateur vietnamien installé aux Etats-Unis, réussit magnifiquement à évoquer l’âme d’un pays, la communion avec la nature, la quête d’une identité intime. En trois heures absolument magistrales, sur le mode largo, on assiste à un poème spirituel dont chaque image renvoie à la question troublante : notre place (infime, absurde) dans l’univers.

Exalté par des paysages sublimes, ce drame vietnamien, centré sur la crise intime que traverse un homme endeuillé, bouleverse par son infinie délicatesse. Télérama

Regarder, ressentir, penser, les trois en même temps si possible, le cinéma a pour objectif de faire ça. "L’Arbre aux papillons d’or" ne le perd pas de vue une minute. Et par voie de conséquence, pas une minute il ne cesse d’être du cinéma. Les Fiches du Cinéma

Ce premier film méditatif et sensuel se mérite (2h58 de contemplation pure) mais il en vaut grandement la peine. Franceinfo.Culture

En trois heures absolument magistrales, sur le mode largo, on assiste à un poème spirituel dont chaque image renvoie à la question troublante : notre place (infime, absurde) dans l’univers. L’Obs