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Du 29 novembre au 12 décembre 2023

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LE RAVISSEMENT
IRIS KALTENBÄCK
France, sortie le 11/10/2023, 1h37

1 Prix Caméra d’Or au Festival de Cannes 2023 -

1 prix et 5 Nominations à la Semaine Internationale de la Critique 2023

 

Comment la vie de Lydia, sage-femme très investie dans son travail, a-t-elle déraillé ? Est-ce sa rupture amoureuse, la grossesse de sa meilleure amie Salomé, ou la rencontre de Milos, un possible nouvel amour ? Lydia s’enferme dans une spirale de mensonges et leur vie à tous bascule...

Ravissement, terme polysémique, désigne aussi bien le rapt ou l’extase que le fait d’être ravi à soi-même. La douceur d’une voix off prend le récit en charge, se teintant peu à peu d’une tension hitchcockienne. Celle de Milos, chauffeur de bus serbe, écrivain à ses heures, qui cherche à nous éclairer, nous, spectateurs : comment Lydia, sage-femme en manteau rouge pétant, dévouée à son métier, a-t-elle pu à ce point dérailler ?

Il pleut sur Paris, Lydia se sépare d’un compagnon infidèle et, à une soirée d’anniversaire, apprend la grossesse de Salomé, sa meilleure amie. Son job est harassant, sa solitude (la même solitude sociale que Milos, avec leurs horaires impossibles et leur travail de nuit), impossible à combler. Elle se met à errer dans les rues, prend un bus, s’y endort jusqu’à son terminus. Milos la réveille, passe une nuit avec elle, puis la rejette. Les mois filent. Lydia aide Salomé, très vite en proie au baby blues, à accoucher, suggère un prénom pour l’enfant (Esmée) et à l’hôpital, le bébé dans les bras, recroise Milos. Cette Esmée serait-elle leur fille ? Lydia s’enferme dans un mensonge irréversible.

"Le Ravissement" reste une expérience surprenante et un film d'une justesse inouïe parce qu'il décrit – presque comme on l'imagine –, la complexité de l'âme humaine et confirme qu'un mot, une phrase ou encore un regard peut constituer un point de bascule. Franceinfo.Culture

 

D’une maîtrise et d’une élégance rares, le premier film d’Iris Kaltenbäck se présente comme un thriller intime, parcouru par le rapport ambigu à la maternité et à la culpabilité. L’Humanité

 

Présenté en mai à Cannes, Le Ravissement met en scène l’imprévisible enchaînement des faits qui dirige un destin. De cette matière la réalisatrice tire un récit dont la profondeur s’édifie à mesure que se révèlent la complexité des personnages et les mécanismes inconscients qui les font agir. Le Monde

 

À la fois amicale et intrigante, parfois presque menaçante, Hafsia Herzi donne à son personnage de ravisseuse d’enfant une telle épaisseur, une telle opacité, ses intentions sont si indéchiffrables, qu’il est impossible de prévoir ce qu’elle va faire. Dernières Nouvelles d’Alsace

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