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Du 9 au 22 octobre 2024

 

A SON IMAGE


THIERRY DE PERETTI


France, sortie le 04/09/2024, 1h53

1 Nomination à la Quinzaine des Cinéastes 2024



Fragments de la vie d’Antonia, jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio. Son engagement, ses amis, ses amours se mélangent aux grands événements de l’histoire politique de l'île, des années 1980 à l'aube du XXIe siècle. C’est la fresque d’une génération…


Adaptant le roman de Jérôme Ferrari, Thierry de Peretti revient, pour son quatrième long métrage, sur son territoire de prédilection, la Corse. Après Une vie violente (2017), scénario original sur les événements politiques des années 1980-1990, le réalisateur s’empare d’une matière romanesque travaillant le même contexte. Cette île pas comme les autres, Thierry de Peretti, né à Ajaccio, l’a dans le sang de manière ambivalente : félicité et fardeau à la fois, l’endroit est pour lui un sujet inépuisable auquel il revient pour la troisième fois (en comptant Les Apaches, son premier long métrage).
Nous sommes ici dans le regard d’Antonia (Clara-Maria Laredo, impressionnante), jeune femme libre amoureuse d’un militant nationaliste et désireuse de devenir photographe de presse. Ce fil rouge emporte le film vers un chemin de vie mené avec une volonté de fer en dépit d’un contexte sanglant et contraignant (la famille, les amis, ce qui « se fait » ou pas).
A son image est un long flash-back commenté par la voix d’un narrateur dont nous ne comprendrons l’identité qu’en fin de parcours. Lumineux et sombre, rapide et lent, historique et fantasmé, le film joue sur plusieurs registres, comme sa texture passe du « réel » de la fiction aux photographies figées et aux images d’archives. Foisonnant et puissant.

 

Un des sommets de la rentrée cinéma. Les Echos

« À son image » n’en est pas moins un chant lyrique, plein d’innocence et de violentes désillusions. D’images qui restent. Télérama

Excellent sujet que prend entre ses mains expertes Thierry de Peretti, dans un film frôlant parfois le reportage, mais toujours dans une veine dramatique. Franceinfo.Culture

Aussi beau que brillant. Le Journal du Dimanche

Ce magnifique film aurait pu aussi s’appeler « Chronique d’une disparition ». Première

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