COMME UN LUNDI
YO TAKEBAYASHI
Japon, sortie le 8/05/2024, 1h23 – VOST

Votre boss vous harcèle ? Vos collègues vous épuisent ? Vous ne voulez plus retourner au bureau ? Vous n’imaginez pas ce que traversent Yoshikawa et ses collègues ! Car, en plus des galères, ils sont piégés dans une boucle temporelle... qui recommence chaque lundi ! Entre deux rendez-vous client, réussiront-ils à trouver la sortie ?

Deux de ses collègues, garçons débonnaires et peu exemplaires du stakhanovisme japonais, tentent de convaincre Yoshikawa qu’elle et tous les membres de son bureau sont prisonniers d’une boucle temporelle. Point de départ d’une comédie loufoque, sociale et fielleuse sur le monde du travail made in Japan. Outre la résolution sans cesse repoussée avec malice de cette fiction déjantée, le cinéaste brocarde le système hiérarchique qui prévaut dans les bureaux nippons.
Une sorte de rencontre hirsute entre Stupeur et Tremblements  et Un jour sans fin. La mécanique aurait sans doute mérité d’être un peu plus percutée par la mise en scène qui repose surtout sur un montage psychédélique. Mais la comédie est savoureuse.

Quand la routine devient loufoque : au Japon, Ryo Takebayashi enferme des jeunes pubards créatifs dans un bureau où la vie se répète indéfiniment, avec [pour eux] un sentiment de déjà-vu, déjà vécu. LeDauphiné Libéré

Une satire filmée comme une sitcom, avec un scénario assez astucieux pour tenir en haleine, un montage qui génère une curiosité ludique, et, surtout, une distribution enjouée qui emprunte avec force clins d’œil les codes de la "comédie de bureau". Un moment agréable. Positif

« Comme un lundi » est bien plus amusant quand il raconte l'émergence d'un collectif de travailleurs que quand il récite bêtement les codes de ce qui est désormais un genre à part entière. Ecran Large​