PREMIÈRES CLASSES

Documentaire de KATERYNA GORNOSTAI

Ukraine-Luxembourg-Pays Bas-France, sortie 10/09/2025, 2h05 -VOST

1 Nomination à la Berlinale 2025

 

En Ukraine, maintenir les écoles ouvertes est devenu un acte de résistance. Sur la ligne de front ou dans des zones plus reculées, l’apprentissage continue malgré les alertes, les coupures d’électricité et les menaces constantes. Un témoignage précieux où chaque image raconte la ténacité et la dignité face au chaos…

 

Dans le corpus, désormais bien fourni, des documentaires sur l’invasion russe en Ukraine, Premières classes se distingue par son angle original : l’impact de la guerre sur la vie scolaire, des premières classes de maternelle jusqu’à la dernière année de lycée.

La réalisatrice Kateryna Gornostai montre que, pour les élèves comme pour leurs enseignants, la vie continue malgré tout, ou plutôt vaille que vaille, depuis trois ans, à l’écart du front mais jamais loin de sa réalité - difficile d’oublier la menace de l’envahisseur quand les alertes antiaériennes obligent un collège entier à se réfugier dans un abri en sous-sol.

Vus de loin, ce sont des écolières et des lycéens comme les autres, plus ou moins sagement assis derrière leur pupitre pour écouter leur professeur. Vus de près, ce sont des résistants en herbe qui, par leur courage d’aller à l’école, se dressent contre l’oppresseur, prouvant par leur seule présence en salle de classe leur croyance en un avenir pacifié.

En Ukraine où continuer d’apprendre (et d’enseigner) est un acte de bravoure quotidien, entre difficultés matérielles, destruction ciblée des écoles par les forces ennemies, intimidations de l’envahisseur… du plus jeune au plus âgé, tous bâtissent le futur de leur nation.

Un documentaire panoramique, intense, filmé avec une sobre acuité, qui mobilise et émeut.

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Un regard tendre et pudique sur le quotidien d’une génération d’élèves inquiets mais résilients. Un film sur la guerre loin du front, celle pour l’avenir du peuple. Les Fiches du Cinéma

 

Un film émouvant et nécessaire. Les Echos

 

A l'image, on ressent un refus de couleurs tel un refus de la grisaille ou de la noirceur, et pas seulement lors d'une mémorable séance d'arts plastiques. Positif

 

Ce documentaire remarquable (sans voix off) honore les « petits soldats » de l'éducation et montre sans ostentation, selon les mots de la cinéaste, « la façon dont la guerre est tissée dans le quotidien ». Marianne

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