Du 10 au 16 puis du 24 au 30 janvier 2024
GOODBYE JULIA
MOHAMED KORDOFANI
Soudan-Suède, sortie le 8/11/2023, 2h -VOST
Prix de la Liberté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2023
À Khartoum, en 2005, une étrange amitié lie deux femmes que tout sépare : Mona, artiste musulmane soudanaise, évoluant dans un milieu favorisé, et Julia, jeune mère chrétienne et pauvre, démunie après la mort de son mari, originaire d’une région qui deviendra, en 2011, un autre pays, le Soudan du Sud…
Le 9 juillet 2011, le sud du Soudan est devenu le Soudan du Sud en accédant à l’indépendance par référendum. Mais bien que le Soudan du Sud fasse partie de l'Organisation des Nations unies (ONU), des conflits territoriaux importants subsistent quant à la frontière officielle avec le Soudan. Sur fond de guerre civile entre le Soudan du Sud et le Soudan, entre musulmans et chrétiens, une étrange amitié réunit deux femmes issues de ces deux clans opposés. Derrière le secret de ce lien (une dette de sang) se cache un autre secret. Ce premier film a une dimension shakespearienne dans ses strates de faux-semblants, et dénonce avec force le racisme, l’intolérance, la culture de l’esclavage, valeurs héritées d’une civilisation séculaire.
Avec ce film, Mohamed Kordofani plaide pour une identité soudanaise qui réunirait vraiment les populations arabes et africaines, et apporterait la paix dans ce pays à nouveau en guerre.
Ce jeu d’ombres entre deux femmes est fascinant, et saisi avec une grande maîtrise. Mohamed Kordofani a été, pendant seize ans, ingénieur aéronautique. Il était, en fait, cinéaste. La preuve éclatante en est faite. L’Obs
Signé d’une main sûre, le film affronte cette violence sans trembler, avant de se replier dans des compositions tamisées, étui feutré de l’espace domestique. Libération
Film historique, film initiatique et film d’émancipation, « Goodbye Julia » est une merveille absolue. aVoir-a-Lire
Avec le suspense d’un thriller, « Goodbye Julia » raconte l’histoire bouleversante d’un mensonge sur fond de racisme et d’oppression des femmes. Le Parisien