MARY ANNING

MARCEL BARELLI

Belgique, Suisse, France, sortie 17/09/2025, 1h 12

A partir de 6 ans

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Dans l’Angleterre du XIXe siècle, Mary est une jeune fille passionnée par les fossiles, qu’elle cherche avec son père sur la plage, pour ensuite les vendre aux touristes. La mort soudaine du père jette la famille dans le désarroi : sans une source financière, ils vont bientôt devoir quitter leur maison et pire encore, pour Mary, sa bien-aimée plage aux fossiles. Mais avant de mourir, son père lui a laissé un mystérieux message qui pourrait l’amener à bouleverser bien des choses…

Mary Anning a été présenté en avant-première mondiale lors de l’édition 2025 du Festival International du film d’Annecy. Quelques semaines plus tard, il a également été sélectionné au Festival de Locarno, au cours duquel il a reçu le Locarno Kids Award.

 Il s’agit du premier long-métrage du réalisateur suisse Marcel Barelli, qui est l’auteur de plusieurs courts-métrages comme Vigia (2013), A strange trial (2018) ou encore Martha (2024).

 Avant le film d’animation de Marcel Barelli, la figure de Mary Anning, éminente paléontologue du XIXème, avait déjà inspiré le cinéma à plusieurs reprises. Notamment avec les films Ammonite de Francis Lee (2020) avec Kate Winslet ou Mary Anning & the Dinosaur Hunters de Sharon Sheehan (2024).

 Le film se penche sur l’enfance de Mary Anning à Lyme Regis, un petit village situé sur la côte sud de l’Angleterre. Il est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO sous le nom de "Jurrasic Coast". Connu pour ses falaises fossilifères, le site attire aujourd’hui les touristes ainsi que les passionnés de géologie.

 Bien que le film soit une fiction, Marcel Barelli a tenu à ce qu’il soit le plus précis possible sur la vie de Mary Anning. Il s’est ainsi largement documenté sur son parcours et ses recherches. Tout ce travail préalable à la réalisation a été validé par Lionel Cavin, paléontologue et curateur au Muséum de Genève.

Marcel Barelli a tenu à ce que la bande-son du film soit délibérément anachronique. Plutôt que de partir sur une musique qui collerait à l’époque du récit (le début du XIXème siècle), le réalisateur a privilégié une punk-pop aux accents adolescents de manière à refléter le caractère pétillant, rebelle et à contre-courant de la jeune Mary Anning. Ce choix de musique est aussi une manière de souligner l’énergie singulière de la jeune fille au sein de son époque.

 

L’élégance du dessin au service d’une belle histoire d’émancipation féminine. Abus de Ciné

 

Un vibrant hommage à une femme injustement oubliée et à la science. Les Fiches du Cinéma

 

Sur le plan graphique, Marcel Barelli s’est habilement entouré de Marjolaine Perreten pour donner vie à son récit dans une 2D délicate et sans contours marqués, sur des tons crayeux, pastel et automnaux propices à l’ambiance vieille Angleterre. Le Monde