top of page
Tilo Koto 3.jpg

Du 2 au 15 mars 2022

Tilo Koto.jpg
noir_progressif.png
Retour.png

TILO KOTO

Documentaire de SOPHIE BACHELIER, VALERIE MALEK
France, sortie le 15/12/2021, 1h05 – VO (anglais) ST

Prix du public au Festival Interférences de Lyon 2020

 


Pour le Casamançais Yancouba Badji, le rêve de l’Europe s’arrête brutalement dans le Sud tunisien, après avoir tenté de traverser la Méditerranée depuis les côtes libyennes. Un an et demi sur les routes clandestines où il a failli maintes fois perdre la vie. TILO KOTO, c’est l’histoire d’un homme brûlé dans sa chair et son âme par la traversée d’un enfer qu’il sublimera par la peinture…


Tilo Koto est le portrait de Yancouba Badji, artiste peintre sénégalais de Casamance, rencontré par les réalisatrices françaises Sophie Bachelier et Valérie Malek sur le chemin de son exil interrompu vers l’Europe. Dans le centre d’accueil de Zarzis, en Tunisie, en 2017, un jeune homme crayonne sur les murs de sa chambre, où le film en cours le trouve et décide de lui laisser toute la place, l’espace pour raconter son histoire – ou plutôt, l’élan pour la raconter à d’autres, dans l’espoir de transformer la leur.
Plus tard, au même endroit, il peint avec le matériel et les toiles que les autrices lui apportent, on assiste à l’apparition d’un tableau, Lapa lapa, campo Bakhar, (Libye), le bleu de la mer infranchissable et les visages sur le bateau abandonné à sa traversée, vécue quelques mois plus tôt. Le portrait filmé est fragmentaire, un documentaire à tâtons comme tant d’autres à notre époque d’urgences, morceaux d’images et de sons empruntés aux histoires exemplaires, montés et diffusés, ici et là, pour tenter de faire la différence.
Ce n’est pas dit, ou pas vanté, mais on comprend que c’est le film qu’on regarde - et le dispositif de réflexion qu’il a ouvert pour cette personne - qui a fait la différence et modifié sa trajectoire ; qui a fait renoncer Yancouba Badji à tenter la traversée, encore et encore, après les échecs en mer et les tortures infinies, ici décrites par lui et ses compagnons, des camps libyens.


Un film rude mais essentiel rappelant combien l’art peut apaiser et élever. Les Fiches du cinéma

Sensibiliser, c’est la mission de Yancouba Badji assignée à lui par lui-même, et qui passe dans ses toiles – au sens pourquoi pas, à la fois, d’avertir et de rendre sensible – et qui passe dans le film à son tour, surtout quand elles le regardent peindre : autant pour décrire que pour recouvrir, et pour raconter qu’oublier. Libération

Des témoignages forts qui s'observent aussi dans les magnifiques toiles qu'il peint. Le Journal du Dimanche

Cette chronique de l’inhumanité prouve, une fois de plus, que les routes de l’exil sont les plus dures, que l’urgence est de sauver des vies et que la zemmourisation des esprits est une maladie mortelle. Le Nouvel Observateur

Des œuvres pleines de talent et de douleur, d’une singularité qui rappelle celle des destins arrachés par ce film délicat à l’indifférenciation des statistiques migratoires. Télérama

bottom of page