Du 11 au 24 septembre 2024
ALMAMULA
JUAN SEBASTIAN TORALES
Argentine-France-Italie, sortie le 07/08/2024, 1h34 - VOST
Dans son quartier à Santiago del Estero, au nord de l’Argentine, le jeune Nino - parce qu’efféminé - est régulièrement victime d’actes homophobes. Afin de le protéger, sa mère très croyante emmène toute la famille à la campagne pour les vacances d’été. Mais la forêt près de la maison a la réputation d’être hantée par l’Almamula, un monstre qui, selon la légende, enlève tous ceux qui commettent des péchés charnels. Alors qu’il assiste aux leçons de catéchisme en préparation de sa confirmation, Nino se sent étrangement attiré par la forêt maudite…
Nino est emmené avec sa sœur chez leur grand-père dans un village de campagne situé près d’une forêt abritant, selon la légende, un monstre faisant disparaître les invertis.
Loin de repousser le jeune garçon, ce lieu étrange le fascine. Entre interdit religieux et mysticisme sexué, Juan Sebastian Torales fait le portrait enthousiasmant d’une acceptation de soi et d’une libération du corps.
Il met en scène ce conte sur l’impériosité du désir avec une sensualité abrasive et une étrangeté hypnotique.
Ce premier film à la beauté solaire et crépusculaire, pavé d’influences (il est permis de penser à Weerasethakul, Murnau ou Tourneur), impose la personnalité de sa maîtrise formelle et sa capacité à semer un trouble envoûtant dans l’image.
Véritable ode à la liberté narrée à travers les yeux d’un adolescent, « Almamula » décrit avec précision les troubles de l’adolescence et les méfaits du puritanisme. Un récit initiatique fort et intemporel. Culturopoing.com
Le dernier film de Juan Sebastian Torales est un récit troublant sur la solitude et la dissidence d’un adolescent homosexuel en Argentine, fasciné par une mystérieuse forêt et le monstre qui y rôde, symboles de contestation et d’émancipation. Le Dauphiné Libéré
Pour son premier film, Juan Sebastian Torales retrace avec brio l’été étouffant d’un ado coincé à la campagne, à l’orée d’une forêt maudite, dans une Argentine puritaine. Libération
S’il avance trop prudemment dans son exploration du folklore argentin, Almamula s’avère plus efficace lorsqu’il raconte, sans craindre l’immoralité, la puberté d’un adolescent dépassé par sa foi. Première
Un premier film qui commence comme un réquisitoire contre l’intolérance religieuse avant de basculer progressivement dans le fantastique. Étonnant, déroutant et passionnant. A Voir-à-Lire.com