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Du 11 au 24 septembre 2024

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DOS MADRES 

VICTOR IRIARTE

Espagne-Portugal-France, sortie le 17/07/2024, 1h49 - VOST

 

Il y a 20 ans, on a séparé Vera de son fils à la naissance. Depuis, elle le recherche sans relâche, mais son dossier a mystérieusement disparu des archives espagnoles.

Il y a 20 ans, Cora adoptait un fils, Egoz.

Aujourd'hui, le destin les réunit tous les trois. Ensemble, ils vont rattraper le temps perdu et prendre leur revanche sur ceux qui le leur ont volé…

 

En Espagne, entre 1940 et 1990, 300 000 bébés ont été volés par le régime franquiste et le gouvernement de transition. Bébés adoptés, fichiers escamotés, impossibilité de retrouver leur trace… Dos Madres est un film politique sur ce scandale d’Etat. Il prend la forme d’un thriller, d’un mélodrame, d’un conte, d’un puzzle… Doté d’une confiance absolue dans le cinéma, Víctor Iriarte emprunte tous ces chemins pour son premier long-métrage.

 

Une mère partie en guerre, Lola Dueñas, corps et âme en mouvement, veut se venger et serrer son fils dans ses bras. Elle s’adresse à lui dans une lettre. Sa main suit des traits sur des cartes routières, des pas sont répétés comme des chorégraphies, des informateurs viennent à la rescousse, des armes s’échangent.

 

Au bout de ce fil prend corps le fils. Et sa mère d’adoption aussi (Ana Torrent, douceur et douleur incarnées). Des liens se créent et prennent la place de la froide détermination.

 

D’abord inquiétante, la musique devient chœur vibrant, mélopée enveloppante. Les images et les sons tressent des sensations fortes, presque physiques, pour dire la perte, la révolte, la colère… et le miracle inespéré de l’amour.

 

 

Un premier film délicat qui entrecroise les genres du thriller et du mélodrame pour manifester l’amour maternel.  Les Inrockuptibles

 

Dans une mise en scène pleine d'idées et très maîtrisée, ce premier long-métrage d'un réalisateur prometteur est aussi servi par les deux comédiennes, Lola Dueñas et Ana Torrent, qui incarnent ces deux figures maternelles et redresseuses de torts avec une grande intensité. Franceinfo.Culture

 

Victor Iriarte raconte avec une grande puissance émotionnelle les dommages collatéraux du régime franquiste. Ouest France

 

Sur le papier, « Dos madres » avait toutes les chances d’aboutir à l’un de ces films dossiers qui transcrivent aisément un sujet de société en drame édifiant. C’était sans compter sur le traitement inattendu, délibérément métamorphique, que lui insuffle Victor Iriarte, le passant au tamis d’un imaginaire multiple, croisant tour à tour le thriller d’espionnage, le roman épistolaire ou le carnet de voyage. Le Monde

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