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Du 9 au 22 novembre

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LES PROMESSES D'HASAN
De JSEMIH KAPLANOGLU

Turquie, sortie le 2/08/ 2022, 2h27 - VOST
 

Ce film a été présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021.

Lorsque Hasan apprend qu’un pylône électrique va être installé sur les terres qu’il cultive, il manœuvre afin que son champ soit épargné. Mais avant de partir en pèlerinage à la Mecque, il promet à sa femme de réparer ses erreurs passées.
Ce film est somptueux...Et tellement loin des normes, des complaisances et des agitations de notre époque. Gaston Bachelard, le philosophe inspiré des quatre éléments –l’air, l’eau, le feu et la terre – l’aurait aimé. La question rituelle à laquelle l’auteur de la Flamme d’une chandelle soumettait ses amis les poètes : «Dis-moi quel est ton fantôme ? La sylphide, l’ondine, la salamandre ou le gnome ? », il l’aurait sans doute posée au réalisateur turc Semih Kaplanoğlu après avoir vu «les Promesses d’Hasan»

L’image est si belle qu’on en oublierait presque l’intrigue. Des champs dorés, à perte de vue, sans âme qui vive. Le puissant vent d’été, qui fait chanter les feuilles radieuses des fruitiers. Un café de plein air, où sont attablés des fermiers épuisés par la canicule, sur lequel un immense sycomore déploie son ombre tiède.
Et cet arbre aux vastes ramures, seul au milieu de nulle part, qu’on croirait établi pour l’éternité, qui va être déraciné pour mieux revenir, comme tombé du ciel (la scène est magique)...


D’une grande beauté formelle, un film délicat, tour à tour grinçant et doux-amer. Les Fiches du Cinéma

Un drame subtil, sensoriel et métaphorique qui prend son temps sans perdre en route le spectateur. Sa beauté plastique envoûte, comme son ambiance sonore (le chant du vent dans les arbres). Le Journal du Dimanche

Une odyssée spirituelle et émotionnelle dans l’intériorité d’un père de famille que le capitalisme et les désastres écologiques sans limite poussent à une sorte de quête rédemptrice. Un film qui prend le temps de saluer la beauté des paysages et celle des gens qui les habitent, ravagés par leurs contradictions. A Voir-à-Lire.com

Ce sont les moments les plus simples qui disent le mieux la condition humaine, écartelée entre petitesse et élévation. Tout se joue alors dans les regards, les calculs vains comme les révélations essentielles. Télérama

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