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Du 12 au 25 novembre 2025

EGOIST

DAISHI MATSUNAGA

Japon, sortie 8/10/2025, 2 h - VOST

 

Kōsuke travaille pour un magazine de mode. Très soucieux de son apparence, il embauche Ryūta comme coach sportif. Au fil des entraînements, une romance s’installe entre les deux hommes. Mais Ryūta décide de mettre brusquement fin à leur relation et disparaît…

 

Alors que le cinéma japonais parle rarement d’homosexualité, Daishi Matsunaga s’en empare en adaptant le roman semi-autobiographique de Makoto Takayama.

Il raconte une histoire d’amour entre deux hommes de milieu social opposé : le très aisé Kōsuke qui travaille pour un prestigieux magazine de mode et Ryūta, coach sportif qui peine à joindre les deux bouts et multiplie les petits boulots pour aider sa mère malade.

La grande réussite du film tient dans son élégance et son refus de tout sentimentalisme, tant dans les prémisses de ce coup de foudre amoureux que dans les moments qui suivent le choix de Ryūta de mettre brutalement fin à cette relation.

Car ce ton épouse à merveille ce qui se joue à l’écran : les dynamiques contradictoires des sentiments et du pouvoir. Avec au centre de tout, cet argent que Kōsuke donne à Ryūta pour soulager son quotidien et que ce dernier va vivre comme une dépendance altérant peu à peu la passion qui les unit.

Un film aussi délicat que cruel.

Touchante et subtile, cette chronique romanesque évite les clichés et atteint l’épure émotionnelle du meilleur cinéma japonais. A Voir-à-Lire.com

 

Au-delà de cet aspect social, Egoist convainc par sa description subtile de la façon dont une passion charnelle se transforme en amour, mais aussi en amitié, puis en engagement. Cahiers du Cinéma

 

Daishi Matsunaga filme avec délicatesse une histoire d’amour entre deux hommes. Télérama

 

Cet amour naissant où s’invite malgré tout une forme d’allégeance financière, le réalisateur le filme avec autant de subtilité que d’élégance, de sensualité que de pudeur. Et si son récit un brin redondant aurait gagné à être resserré, il touche par sa sincérité et peut compter sur un comédien principal inspiré, Ryohei Suzuki (Nicky Larson), dans un rôle pourtant à contre-emploi. Le Journal du Dimanche

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