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Du 27 Mars au 9 Avril 2024

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LA CHIMERE
ALICE ROHRWACHER
Italie-Suisse-France – sortie 6/12/2023 – 2h10 - VOST

6 Nominations au Festival de Cannes 2023


Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir. Pour certains, c'est un rêve d’argent facile, pour d'autres la quête d’un amour passé… De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques. Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide. Le vide de la terre dans laquelle se trouvent les vestiges d’un monde passé. Le même vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina.

Un visage de femme. Un homme qui rêve dans un train. C'est ainsi que la cinéaste italienne Alice Rohrwacher introduit le héros de son dernier film, La Chimère. 

Arthur, incarné par un Josh O’Connor lunaire, vient de sortir de prison et regagne la petite localité, au bord de la mer Tyrrhénienne, où il vit en Italie. L'accueil qu'il reçoit ne semble absolument pas lui convenir. Mais très vite, celui qui a le don de repérer le vide retrouve la bande de pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques, les "tombaroli", à laquelle il appartient et dont il est le "maestro". Contrairement aux apparences, l'homme qui ne quitte jamais son costume est un vrai amoureux de l'art. 
Après Heureux comme Lazzaro (Prix du scénario en 2018) et Les Merveilles (Grand prix du Festival de Cannes 2014), Alice Rohrwacher a soumis à la compétition cannoise, en mai dernier,  une immersion dans une activité, qui questionne à la fois le rapport à la mort et à l'art. Celle des "tombaroli", qui saccage des tombes vieilles d'au moins 2000 ans, nourrit des réseaux de trafic d'objets d'art qui trouvent preneurs parmi les collectionneurs.

Le sujet est, sur bien des plans, grave, mais il s'égrène dans une atmosphère légère où l'on chante et danse, porté tout simplement par la vie. Du moins, notamment par la joie de vivre d'Italia (Carol Duarte), la femme de ménage de Flora (Isabella Rossellini), pittoresque vieille dame qui partage son toit avec Arthur.

Le jeune homme anglais, qui convoque pourtant dans ses rêves son amour perdu Beniamina, ne semble pas pouvoir résister au charme de la pétillante mère de deux enfants qu'est Italia.
Finalement, La Chimère s'avère une jolie balade, parfois souterraine (espace qu'Alice Rohrwacher affectionne puisqu'elle filmait déjà une grotte dans Les Merveilles), aux accents patrimoniaux et pleine de vague à l'âme, dans l'univers toujours très pigmenté qui distingue la cinéaste italienne.

La Chimère semble vouloir susciter un rapport ancien aux images, datant d’avant leur prolifération, et faire de chaque plan un événement, renouant ainsi avec la dimension foraine et magique du cinéma. Cahiers du Cinéma

Une fable singulière et fiévreuse sur les vestiges de notre histoire et ce qu'on en fait. Bande à Part

"La Chimère" s'avère une jolie balade, parfois souterraine, aux accents patrimoniaux et pleine de vague à l'âme, dans l'univers toujours très pigmenté qui distingue la cinéaste italienne. Franceinfo.Culture

C’est ça le cinéma d’Alice Rohrwacher : une utopie merveilleuse en plein dans le réel.
La Septième Obsession

 

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