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Du 27 Mars au 9 Avril 2024

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ITALIA, LE FEU, LA CENDRE
Documentaire d’OLIVIER BOHLER & CELINE GAILLEAURD
Italie-France, sortie le 15/03/2023, 1h34


«Italia, Le Feu, La Cendre» est un film entièrement composé d’images d’archives tournées en Italie entre 1896 et 1930, dont la plupart n’ont jamais été montées depuis leur sortie en salles, au début du XXe siècle.
Conçu sous la forme d’un essai lyrique et onirique, ce documentaire retrace la naissance du septième art dans une Italie à peine unifiée, de ses premières images jusqu’au parlant et la chute dans le précipice du fascisme.
Cette industrie cinématographique florissante a donné naissance au péplum, fait éclore les premières stars, que l’on nommait alors des dive et révélé des cinéastes qui se sont forgés un style en s’inspirant des œuvres les plus en vogues de l’époque, que ce soit en peinture, en littérature, au théâtre ou à l’opéra.
Dans ses fastes, ses délires romantiques, son goût pour l’excès, pour la littérature décadentiste de D’Annunzio, pour le symbolisme et la musique de Verdi, ce cinéma a bénéficié d’une renommée internationale, fascinant les foules et les artistes dans toute l’Europe, et bien au-delà, jusqu’aux États-Unis et en Amérique Latine.


Quel génie de l’image ! Qui aurait cru que le cinéma muet italien avait une telle richesse, une telle créativité ?

Céline Gailleurd et Olivier Bohler ont rassemblé des centaines de films, des années 1896 à 1930, et ont conçu un montage chronologique stupéfiant. Tous les genres sont là (drame, péplum, policier, comédie), tous les styles, toutes les outrances. L’ampleur des mises en scène (les Maciste, par exemple) est démente : milliers de figurants, effets spéciaux dantesques, moyens colossaux

Une vraie découverte, car la plupart des films italiens de cette période ont été perdus, brûlés ou simplement détruits par les nazis. Avec les commentaires de Salvador Dalí, de Fellini ou de Pirandello, c’est un pan du septième art qui revit et nous émerveille.


L’Italie, le feu, la cendre est un poème hypnotique et exigeant, d’une liberté folle. Télérama

Sans noyer le spectateur dans un tourbillon d’images, le film réussit à nous emmener dans un périple pictural envoûtant, privilégiant l’approche poétique à la pédagogie – même si quelques cartons tentent maladroitement de situer le contexte. Le Monde

Spectateurs de la beauté de ces images rescapées, nous touchons à cette essence de l’émotion cinéphile qu’un texte de l’époque décrit déjà parfaitement : le cinéma « satisfait notre nostalgie pour ces lieux que nous n’avons jamais vus ». Cahiers du Cinéma

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